RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 11/12/2013
SERTRALINE SANDOZ 25 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Sertraline .......................................................................................................................................... 25 mg
Sous forme de chlorhydrate de sertraline
Pour une gélule.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule.
4.1. Indications thérapeutiques
La sertraline est indiquée dans le traitement de :
· Episodes dépressifs majeurs.
· Prévention des récidives dépisodes dépressifs majeurs.
· Trouble panique, avec ou sans agoraphobie.
· Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) chez ladulte ainsi que chez les patients pédiatriques âgés de 6 à 17 ans.
· Trouble Anxiété Sociale.
· Etat de stress post-traumatique (ESPT).
4.2. Posologie et mode d'administration
La sertraline doit être administrée une fois par jour, le matin ou le soir.
Les gélules de sertraline doivent être administrées pendant le repas.
Traitement initial
Dépression et TOC
Le traitement par la sertraline doit être débuté à la dose de 50 mg/jour.
Trouble panique, ESPT et Trouble Anxiété Sociale
Le traitement sera débuté à la dose de 25 mg/jour. Après une semaine, la dose sera augmentée à 50 mg une fois par jour. Ce schéma posologique a montré quil réduisait la fréquence des effets indésirables précoces caractéristiques du trouble panique.
Adaptation posologique
Dépression, TOC, trouble panique, Trouble Anxiété Sociale et ESPT
Chez les patients ne répondant pas à une dose de 50 mg, une augmentation de dose est possible. Les modifications de dose doivent être effectuées par paliers de 50 mg à des intervalles dau moins une semaine, jusquà un maximum de 200 mg/jour. Les changements de dose ne doivent pas être effectués plus dune fois par semaine, compte tenu de la demi-vie délimination de la sertraline qui est de 24 heures.
Leffet thérapeutique peut se manifester dans les 7 jours. Cependant, des périodes plus longues sont généralement nécessaires pour obtenir une réponse thérapeutique, en particulier pour les TOCs.
Entretien
La dose administrée au cours dun traitement à long terme doit correspondre à la dose minimale efficace, les adaptations posologiques étant fonction de la réponse thérapeutique individuelle.
Dépression
Un traitement à plus long terme peut également être approprié pour la prévention des récidives d'épisodes dépressifs majeurs (EDM). Dans la majorité des cas, la dose recommandée pour la prévention des récidives d'EDM est identique à celle utilisée pendant l'épisode en cours. Les patients dépressifs doivent être traités sur une période suffisamment longue dau moins 6 mois pour assurer la disparition des symptômes.
Trouble panique et TOC
Tout traitement continu dans le trouble panique ou les TOC doit être réévalué régulièrement, car la prévention des rechutes na pas été démontrée dans ces troubles.
Patients pédiatriques
Enfants et adolescents présentant un trouble obsessionnel compulsif
Entre 13 et 17 ans : dose initiale de 50 mg une fois par jour.
Entre 6 et 12 ans : dose initiale de 25 mg une fois par jour. La dose peut être augmentée jusquà 50 mg une fois par jour après une semaine.
En cas de réponse insuffisante, une augmentation secondaire de la dose est possible par paliers de 50 mg sur une période de plusieurs semaines si nécessaire. La dose maximale est de 200 mg par jour.
Il faut cependant tenir compte du poids généralement plus faible des enfants par rapport à celui des adultes en cas daugmentation de dose au-delà de 50 mg. Les modifications de dose ne doivent pas être effectuées à des intervalles de moins dune semaine.
L'efficacité n'est pas démontrée dans le trouble dépressif majeur de l'enfant.
Aucune donnée nest disponible chez lenfant de moins de 6 ans (voir aussi rubrique 4.4).
Utilisation chez le sujet âgé
Chez le sujet âgé, la dose doit être soigneusement adaptée en raison du risque accru d'hyponatrémie (voir rubrique 4.4).
Utilisation en cas dinsuffisance hépatique
Lutilisation de sertraline chez les patients présentant une maladie hépatique doit être effectuée avec précaution. Les insuffisants hépatiques doivent recevoir des doses plus faibles ou plus espacées (voir rubrique 4.4). La sertraline ne doit pas être utilisée en cas d'insuffisance hépatique sévère, compte tenu de l'absence de données cliniques disponibles (voir rubrique 4.4).
Utilisation en cas dinsuffisance rénale
Aucune adaptation posologique nest nécessaire chez les insuffisants rénaux (voir rubrique 4.4).
Symptômes de sevrage observés lors de linterruption du traitement par la sertraline
Une interruption brutale doit être évitée. Lors de larrêt du traitement par la sertraline, la dose doit être progressivement réduite sur une période dau moins une à deux semaines, afin de réduire les risques de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). Si des symptômes intolérables apparaissent après une diminution de la dose ou lors de linterruption du traitement, une reprise de la dose précédemment prescrite peut être envisagée. Par la suite, le médecin pourra continuer à diminuer la dose, mais de façon plus progressive.
Hypersensibilité à la substance active ou à lun des excipients.
Un traitement concomitant par inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) est contre-indiqué en raison du risque de syndrome sérotoninergique avec des symptômes tels quagitation, tremblement et hyperthermie. Le traitement par sertraline ne doit pas être débuté dans les 14 jours suivant larrêt dun traitement par un IMAO irréversible. Le traitement par sertraline doit être interrompu au moins 7 jours avant le début dun traitement par un IMAO irréversible (voir rubrique 4.5).
La prise concomitante de pimozide est contre-indiquée (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Syndrome Sérotoninergique (SS) ou Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)
La survenue de syndrome mettant en jeu le pronostic vital, comme un Syndrome Sérotoninergique (SS) ou Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) a été rapportée avec les ISRS, dont la sertraline. Le risque de SS ou de SMN avec les ISRS est augmenté en cas dutilisation simultanée de médicaments sérotoninergiques (y compris les triptans), de médicaments qui modifient le métabolisme de la sérotonine (y compris les IMAO), dantipsychotiques et dautres antagonistes dopaminergiques. Les patients devront être surveillés afin de détecter déventuels signes et symptômes de SS ou SMN (voir rubrique 4.3).
Relais d'un traitement par inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), antidépresseurs ou médicaments anti-obsessionnels
L'expérience clinique est limitée concernant le moment optimal de passage d'un ISRS, d'un antidépresseur ou d'un médicament anti-obsessionnel à la sertraline. Des précautions et un avis médical prudent sont nécessaires pour décider du moment du changement, en particulier pour les médicaments à action prolongée comme la fluoxétine.
Autres médicaments sérotoninergiques, comme le tryptophane, la fenfluramine et les agonistes de la 5-HT
La co-administration de sertraline et d'autres médicaments favorisant les effets de la neurotransmission sérotoninergique, comme le tryptophane, la fenfluramine ou les agonistes de la 5-HT, ou encore un médicament de phytothérapie tel que le millepertuis (Hypericum perforatum) doit être effectuée avec précaution, et même évitée dans la mesure du possible, à cause du risque d'interaction pharmacodynamique.
Activation de l'hypomanie ou de la manie
Des symptômes maniaques ou hypomaniaques ont été rapportés chez une faible proportion de patients traités par des médicaments antidépresseurs et anti-obsessionnels commercialisés, notamment la sertraline.
La sertraline doit donc être utilisée avec prudence chez les patients présentant des antécédents de manie/hypomanie. Une surveillance attentive par le médecin est nécessaire. La prise de sertraline doit être interrompue chez tout patient entrant dans une phase maniaque.
Schizophrénie
Les symptômes psychotiques peuvent être aggravés chez les patients schizophrènes.
Convulsions
Des convulsions peuvent survenir au cours du traitement par sertraline: la sertraline ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une épilepsie instable et les patients présentant une épilepsie bien contrôlée doivent être attentivement surveillés. La prise de sertraline doit être interrompue chez tout patient développant des convulsions.
Suicide/pensées suicidaires/tentatives de suicide ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients doivent être étroitement surveillés jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque de suicide peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la sertraline est prescrite peuvent être également associés à un risque accru de comportement suicidaire. En outre, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d'emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d'épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d'autres troubles psychiatriques.
Les patients présentant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite au cours du traitement. Une méta-analyse d'études cliniques contrôlées versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.
Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement en début de traitement et lors des changements de dose.
Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et, si, ces symptômes survenaient, de prendre immédiatement un avis médical.
Utilisation chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans
La sertraline est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, à l'exception des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs âgés de 6 à 17 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d'aucune donnée de tolérance à long terme chez l'enfant et l'adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental. Le médecin devra exercer une surveillance des patients pédiatriques poursuivant un traitement à long terme pour détecter toute anomalie de ces systèmes organiques.
Saignements anormaux/hémorragies
Des saignements cutanés anormaux, notamment ecchymoses et purpura ainsi que d'autres événements hémorragiques tels qu'hémorragie gastro-intestinale ou gynécologique, ont été rapportés avec les ISRS. La prudence est de mise chez les patients traités par ISRS, en particulier en cas d'utilisation concomitante de médicaments connus pour affecter la fonction plaquettaire (par exemple, anticoagulants, antipsychotiques atypiques et phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, acide acétylsalicylique et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)), ainsi que chez les patients présentant des antécédents de troubles hémorragiques (voir rubrique 4.5).
Hyponatrémie
Une hyponatrémie peut survenir à la suite d'un traitement par ISRS ou IRSN, notamment la sertraline. Dans de nombreux cas, l'hyponatrémie semble résulter d'un syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH). Une diminution des concentrations sériques de sodium à moins de 110 mmol/l a été rapportée dans certains cas.
Les sujets âgés peuvent présenter un risque supérieur d'hyponatrémie avec les ISRS et IRSN. De même, les patients traités par des diurétiques ou qui présentent une déplétion volumique d'autre origine présentent un risque aggravé (voir le paragraphe « Utilisation chez le sujet âgé »). L'interruption de la sertraline doit être envisagée chez les patients présentant une hyponatrémie symptomatique, et les mesures médicales appropriées doivent être mises en uvre. Les signes et les symptômes d'hyponatrémie comprennent céphalées, difficultés de concentration, troubles de mémoire, confusion, faiblesse et instabilité pouvant conduire à des chutes. Les signes et les symptômes associés aux cas plus sévères et/ou aigus incluaient hallucinations, syncope, convulsions, coma, arrêt respiratoire et décès.
Symptômes de sevrage observés à l'arrêt du traitement par la sertraline
Des symptômes de sevrage sont fréquemment observés à l'interruption du traitement, en particulier si l'arrêt est brutal (voir rubrique 4.8). Au cours des études cliniques, chez les patients traités par la sertraline, l'incidence des réactions de sevrage rapportées a été de 23 % chez les patients interrompant la sertraline par rapport à 12 % chez ceux ayant poursuivi le traitement par la sertraline.
Le risque de symptômes de sevrage peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment de la durée du traitement et de la posologie, ainsi que du taux de réduction posologique. Les réactions les plus fréquemment rapportées sont les suivantes: sensations vertigineuses, troubles sensoriels (y compris paresthésies), troubles du sommeil (y compris insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements et céphalées. D'une manière générale, ces symptômes sont de nature légère à modérée; cependant, chez certains patients, leur intensité peut être sévère. Ils se produisent généralement au cours des tous premiers jours suivant l'interruption du traitement, mais ont été rapportés très rarement chez des patients ayant oublié une dose par inadvertance. D'une manière générale, ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent le plus souvent en deux semaines, mais peuvent être plus prolongés chez certains patients (2 ou 3 mois voire plus). Il est par conséquent recommandé de diminuer progressivement la posologie de la sertraline lors de l'interruption du traitement sur une période de plusieurs semaines ou mois, en fonction des besoins du patient (voir rubrique 4.2).
Akathisie/agitation psychomotrice
L'utilisation de la sertraline a été associée à la survenue d'une akathisie, caractérisée par une agitation ressentie comme gênante ou pénible pour le sujet, et le besoin de bouger souvent, accompagné d'une incapacité à rester assis ou debout tranquillement. Ces symptômes apparaissent le plus souvent au cours des premières semaines de traitement. Chez les patients présentant ces manifestations, l'augmentation de la posologie peut être préjudiciable.
Insuffisance hépatique
La sertraline est fortement métabolisée par le foie. Une étude pharmacocinétique à doses multiples effectuée chez des sujets présentant une cirrhose légère et stable a démontré un allongement de la demi-vie d'élimination et une augmentation d'un facteur 3 de l'ASC et de la Cmax par rapport aux sujets normaux. Aucune différence significative n'a été observée dans la liaison aux protéines plasmatiques entre les deux groupes. L'utilisation de la sertraline chez les patients présentant une maladie hépatique doit être effectuée avec précaution. Si la sertraline est administrée à des patients souffrant d'insuffisance hépatique, une réduction de la dose ou de la fréquence des administrations doit être envisagée. La sertraline ne doit pas être utilisée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
La sertraline est fortement métabolisée et l'excrétion du médicament sous forme inchangée dans l'urine est une voie d'élimination mineure. Au cours d'études effectuées chez des patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine = 30 - 60 ml/mn) ou une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine = 10 - 29 ml/mn), les paramètres pharmacocinétiques après des doses multiples (ASC0-24 ou Cmax) n'ont pas été significativement différents par rapport aux contrôles. La posologie de la sertraline ne nécessite pas d'adaptation en fonction du degré d'insuffisance rénale.
Utilisation chez le sujet âgé
Plus de 700 patients âgés (de plus de 65 ans) ont participé aux études cliniques. Le schéma de survenue et l'incidence des effets indésirables chez les sujets âgés ont été similaires à ceux des patients plus jeunes.
Les ISRS ou les IRSN, y compris la sertraline, ont cependant été associés à des cas d'hyponatrémie cliniquement significative chez les sujets âgés, qui peuvent présenter un risque majoré de présenter cet effet indésirable (voir le paragraphe « Hyponatrémie » dans la rubrique 4.4).
Diabète
Chez les patients diabétiques, le traitement par un ISRS peut altérer le contrôle de la glycémie. La dose d'insuline et/ou d'hypoglycémiant oral pourra être adaptée.
Electroconvulsivothérapie
Il n'existe aucune étude clinique établissant les risques et les bénéfices de l'utilisation combinée de l'ECT et de la sertraline.
Jus de pamplemousse
Ladministration de la sertraline avec le jus de pamplemousse nest pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Liées aux excipients
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
+ Inhibiteurs de la monoamine oxydase
IMAO irréversibles non sélectifs (sélégiline)
La sertraline ne doit pas être utilisée en association avec les IMAO irréversibles, comme la sélégiline. Le traitement par la sertraline ne doit pas être débuté dans les 14 jours suivant larrêt du traitement par un IMAO irréversible. Le traitement par la sertraline doit être interrompu au moins 7 jours avant le début dun traitement par un IMAO irréversible (voir rubrique 4.3).
Inhibiteur réversible sélectif de la MAO (moclobémide)
En raison du risque de syndrome sérotoninergique, la sertraline ne doit pas être administrée en association avec un IMAO réversible et sélectif comme le moclobémide. Après traitement par un inhibiteur réversible de la MAO, la durée de sevrage avant linstauration du traitement par la sertraline peut être inférieure à 14 jours. Il est recommandé dinterrompre le traitement par la sertraline au moins 7 jours avant dinstaurer un traitement par un IMAO réversible (voir rubrique 4.3).
IMAO réversible non sélectif (linézolide)
Lantibiotique linézolide est un IMAO faible réversible et non sélectif qui ne doit pas être administré aux patients traités par la sertraline (voir rubrique 4.3).
Des réactions indésirables graves ont été rapportées chez les patients ayant récemment interrompu un traitement par un IMAO et initié un traitement par la sertraline ou ayant récemment stoppé un traitement par la sertraline avant initiation dun traitement par un IMAO. Ces réactions ont inclus : des tremblements, myoclonies, diaphorèse, nausées, vomissements, bouffées vasomotrices, étourdissements et hyperthermie, avec caractéristiques similaires à un syndrome malin des neuroleptiques, crises convulsives et décès.
+ Pimozide
Une augmentation des concentrations de pimozide denviron 35% a été mise en évidence au cours dune étude portant sur ladministration dune dose unique et faible de pimozide (2 mg). Cette augmentation na pas été associée à des changements de lECG. Le mécanisme de cette interaction reste inconnu, mais, compte tenu de lindex thérapeutique étroit du pimozide, ladministration concomitante de sertraline et de pimozide est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Associations déconseillées
+ Dépresseurs du système nerveux central et alcool
Ladministration concomitante de sertraline 200 mg une fois par jour ne potentialise pas les effets de lalcool, de la carbamazépine, de lhalopéridol ou de la phénytoïne sur les performances cognitives et psychomotrices chez des sujets sains ; cependant, lutilisation concomitante de sertraline et dalcool est déconseillée.
+ Autres médicaments sérotoninergiques
Voir rubrique 4.4.
La prudence est également conseillée lors de lutilisation du fentanyl en anesthésie générale ou dans le traitement de la douleur chronique.
Associations faisant l'objet de précautions demploi
+ Lithium
Dans une étude contrôlée par placebo conduite chez des volontaires normaux, ladministration concomitante de sertraline et de lithium na pas altéré de manière significative les propriétés pharmacocinétiques du lithium, mais a entraîné une augmentation des tremblements par rapport au placebo indiquant une interaction pharmacodynamique possible. En cas dadministration concomitante de sertraline et de lithium, les patients doivent être étroitement surveillés.
+ Phénytoïne
Une étude contrôlée par placebo effectuée chez des volontaires sains suggère que ladministration chronique de sertraline 200 mg par jour nentraîne pas dinhibition cliniquement importante du métabolisme de la phénytoïne. Néanmoins, étant donné que certains cas d'exposition élevée à la phénytoïne ont été rapportés chez des patients traités par la sertraline, il est recommandé que les concentrations plasmatiques de phénytoïne soient surveillées au début du traitement par la sertraline et dadapter la dose de phénytoïne de manière appropriée. En outre, ladministration concomitante de phénytoïne peut entraîner une réduction des concentrations plasmatiques de sertraline.
+ Triptans
Quelques rares notifications après commercialisation ont décrit des patients présentant une faiblesse, une hyperréflexie, une incoordination, une confusion, une anxiété et une agitation après lutilisation de sertraline et de sumatriptan. Des symptômes de syndrome sérotoninergique peuvent aussi apparaître avec dautres produits de la même classe (triptans). Si un traitement concomitant par la sertraline et les triptans est cliniquement justifié, une surveillance appropriée du patient est recommandée (voir rubrique 4.4).
+ Warfarine
Ladministration concomitante de sertraline 200 mg une fois par jour avec la warfarine a entraîné une augmentation faible, mais statistiquement significative du temps de Quick, pouvant, dans de rares cas, entraîner un déséquilibre de la valeur de lINR. Par conséquent, le temps de Quick doit être étroitement contrôlé au début ou à larrêt dun traitement par la sertraline.
+ Autres interactions médicamenteuses, digoxine, aténolol, cimétidine
Ladministration concomitante de sertraline et de cimétidine a provoqué une diminution marquée de la clairance de la sertraline. La signification clinique de ces modifications na pas été établie. La sertraline nexerce aucun effet sur les propriétés bloquantes bêta-adrénergiques de laténolol. Aucune interaction na été observée entre la sertraline 200 mg une fois par jour et la digoxine.
+ Médicaments affectant la fonction plaquettaire
Le risque de saignement peut être augmenté lorsque des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire (par exemple, AINS, acide acétylsalicylique et ticlopidine) ou dautres médicaments susceptibles daugmenter le risque hémorragique sont administrés de manière concomitante avec des ISRS, notamment la sertraline (voir rubrique 4.4).
+ Médicaments métabolisés par le cytochrome P450
La sertraline peut avoir des effets faibles-modérés d'inhibition du CYP 2D6.
Ladministration chronique de sertraline 50 mg une fois par jour a entraîné une augmentation modérée (en moyenne de 23 % à 37 %) des concentrations plasmatiques de désipramine à létat déquilibre (un marqueur dactivité de lisoenzyme CYP 2D6). Des interactions cliniques significatives peuvent survenir avec d'autres substrats du CYP 2D6 présentant une marge thérapeutique étroite comme les anti-arythmiques de classe 1C tels que la propafénone et la flécaïnide, les antidépresseurs tricycliques et les antipsychotiques typiques, en particulier avec les doses les plus élevées de sertraline.
La sertraline n'a pas d'effet inhibiteur sur les CYP 3A4, CYP 2C9, CYP 2C19 et CYP 1A2 à un niveau cliniquement significatif. Ceci a été confirmé par des études dinteraction in vivo avec des substrats du CYP3A4 (cortisol endogène, carbamazépine, terfénadine, alprazolam), avec le diazépam - substrat du CYP2C19 - et avec le tolbutamide, le glibenclamide et la phénytoïne - substrats du CYP2C9.
Des études in vitro ont indiqué que la sertraline navait que peu ou pas de pouvoir inhibiteur sur lisoenzyme CYP 1A2.
La prise de trois verres de jus de pamplemousse par jour a augmenté les taux plasmatiques de sertraline denviron 100 % dans une étude croisée sur huit sujets sains japonais. Linteraction avec les autres inhibiteurs du CYP3A4 na pas été établie. Par conséquent, la consommation de jus de pamplemousse doit être évitée pendant le traitement par la sertraline (voir rubrique 4.4).
Les concentrations plasmatiques de sertraline sont majorées denviron 50 % chez les métaboliseurs lents du CYP 2C19 par rapport aux métaboliseurs rapides (voir rubrique 5.2). Linteraction avec les inhibiteurs puissants du CYP 2C19 ne peut être exclue.
Aucune étude bien contrôlée na été effectuée chez la femme enceinte. Cependant, les nombreuses données disponibles n'ont pas démontré d'induction de malformations congénitales par la sertraline. Les études animales ont mis en évidence des effets sur la reproduction, probablement dus à la toxicité maternelle liée à l'action pharmacodynamique du produit et/ou à l'effet pharmacodynamique direct du produit sur le ftus (voir rubrique 5.3).
Lors de l'utilisation de la sertraline pendant la grossesse, la survenue de symptômes, compatibles avec des réactions de sevrage, a été rapportée chez certains nouveau-nés dont les mères avaient été traitées par la sertraline. Ce phénomène a également été observé avec d'autres antidépresseurs de type ISRS. L'utilisation de la sertraline n'est pas recommandée pendant la grossesse, sauf si le bénéfice attendu du traitement pour la mère lemporte sur le risque potentiel.
Les nouveau-nés doivent être surveillés en cas dutilisation de sertraline par la mère à un stade ultérieur de la grossesse, en particulier le troisième trimestre. Les symptômes suivants peuvent survenir chez le nouveau-né en cas d'utilisation maternelle de sertraline au cours des stades ultérieurs de la grossesse : détresse respiratoire, cyanose, apnée, convulsions, instabilité thermique, troubles de l'alimentation, vomissement, hypoglycémie, hypertonie, hypotonie, hyperréflexie, tremblements, nervosité, irritabilité, léthargie, pleurs constants, somnolence et troubles du sommeil. Ces symptômes pourraient être dus aux effets sérotoninergiques ou aux symptômes de sevrage. Dans la majorité des cas, les complications débutent immédiatement ou peu de temps (< 24 heures) après laccouchement.
Les données épidémiologiques ont suggéré que l'utilisation des ISRS durant la grossesse, plus particulièrement en fin de grossesse, peuvent accroître le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante chez le nouveau-né (HTAP). Le risque observé a été d'environ 5 cas pour 1 000 grossesses. Dans la population générale 1 ou 2 cas d'hypertension artérielle pulmonaire persistante surviennent pour 1 000 grossesses.
Allaitement
Les données de la littérature concernant les concentrations de sertraline dans le lait maternel montrent que de faibles quantités de sertraline et de son métabolite, la N-desméthylsertraline, sont excrétées dans le lait. Les nourrissons ont généralement présenté des taux sériques négligeables ou indétectables, à l'exception d'un nourrisson dont les taux sériques étaient égaux à environ 50 % du taux maternel (mais sans effet notable sur la santé de ce nourrisson). A ce jour, aucun effet indésirable sur la santé des nourrissons allaités par des mères utilisant la sertraline n'a été rapporté, mais un risque ne peut être exclu. Lutilisation chez la mère allaitante est déconseillée sauf, si selon lavis du médecin, les bénéfices lemportent sur les risques.
Fécondité
Les données chez lanimal nont pas révélé que la sertraline modifiait les paramètres de fécondité (voir rubrique 5.3).
Des cas rapportés chez lhomme traité par ISRS ont montré que leffet sur la qualité du sperme est réversible.
Limpact sur la fécondité humaine na pas été observé à ce jour.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le profil des effets indésirables fréquemment observé au cours des études en double aveugle contrôlées par placebo, effectuées chez les patients atteints de TOC, de trouble panique, dESPT et de trouble anxiété sociale a été similaire à celui observé au cours des études cliniques menées chez les patients atteints de dépression.
Le Tableau 1 présente les effets indésirables observés au cours de lexpérience post-commercialisation (fréquence non déterminée) et des études cliniques contrôlées par placebo (portant sur un total de 2 542 patients sous sertraline et de 2 145 patients sous placebo) portant sur la dépression, le TOC, le trouble panique, lESPT et le trouble anxiété sociale.
Lintensité et la fréquence de certains des effets indésirables figurant dans le Tableau 1 peuvent diminuer avec la poursuite du traitement, et ne conduisent généralement pas à linterruption du traitement.
Tableau 1 : Effets indésirables
Fréquence des effets indésirables observés au cours des études cliniques contrôlées par placebo portant sur la dépression, le TOC, le trouble panique, lESPT et le trouble anxiété sociale. Analyse groupée et expérience post-commercialisation (fréquence non déterminée).
Très fréquent (≥ 1/10) |
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) |
Peu fréquent (≥ 1/1 000 à £ 1/100) |
Rare (≥ 1/10 000 à £ 1/1 000) |
Très rare (< 1/10 000) |
Fréquence indéterminée |
Infections et infestations |
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Pharyngite |
Infection du tractus respiratoire supérieur, rhinite. |
Diverticulite, gastro-entérite, otite moyenne. |
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Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes) |
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Néoplasme. |
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Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Lymphadénopathie. |
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Leucopénie, thrombocytopénie. |
Affections du système immunitaire |
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Réaction anaphylactoïde, réaction allergique, allergie. |
Affections endocriniennes |
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Hyperprolactinémie, hypothyroïdie et syndrome de sécrétion inappropriée de lhormone antidiurétique. |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Anorexie, augmentation de lappétit*. |
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Hypercholestérolémie, hypoglycémie. |
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Hyponatrémie. Diabète mellitus, hyperglycémie |
Affections psychiatriques |
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Insomnie (19 %) |
Dépression*, dépersonnalisation, cauchemars, anxiété*, agitation*, nervosité, diminution de la libido*, bruxisme. |
Hallucinations*, humeur euphorique*, apathie, pensées anormales. |
Trouble de conversion, toxicomanie, trouble psychotique *, agression *, paranoïa, idées/ comportement suicidaires***, somnambulisme, éjaculation précoce. |
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Rêves morbides. |
Affections du système nerveux |
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Sensations vertigineuses (11 %), somnolence (13 %), maux de tête (21 %)* |
Paresthésies*, tremblements, hypertonie, dysgueusie, trouble de lattention. |
Convulsions*, contractions musculaires involontaires*, coordination anormale, hyperkinésie, amnésie, hypoesthésie*, troubles du langage, vertiges orthostatiques, migraine. |
Coma*, choréo-athétose, dyskinésie, hyperesthésie, troubles sensoriels. |
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Perturbation des mouvements (y compris symptômes extrapyramidaux, notamment hyperkinésie, hypertonie, grincements de dents ou troubles de la marche) et syncope. Ont également été notifiés des signes et des symptômes associés au Syndrome Sérotoninergique ou au Syndrome Malin des Neuroleptiques : dans certains cas associés à lutilisation concomitante de médicaments sérotoninergiques. et incluant : agitation, confusion, diaphorèse, diarrhée, fièvre, hypertension, rigidité et tachycardie. Akathisie et agitation psychomotrice (voir rubrique 4.4). |
Affections oculaires |
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Troubles visuels. |
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Glaucome, trouble de la sécrétion lacrymale, scotome, diplopie, photophobie, hyphéma, mydriase*. |
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Troubles de la vision. |
Affections de loreille et du labyrinthe |
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Acouphènes*. |
Douleur auriculaire. |
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Affections cardiaques |
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Palpitations * |
Tachycardie * |
Infarctus du myocarde, bradycardie, troubles cardiaques |
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Affections vasculaires |
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Bouffées de chaleur* |
Hypertension*, bouffées vasomotrices. |
Ischémie périphérique. |
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Saignements anormaux (notamment épistaxis, saignement gastro-intestinal ou hématurie). |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Bâillement*. |
Bronchospasme*, dyspnée, épistaxis. |
Laryngospasme, hyperventilation, hypoventilation, stridor, dysphonie, hoquet. |
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Affections gastro-intestinales |
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Diarrhée (18 %), nausées (24 %), sécheresse buccale (14 %) |
Douleur abdominale* vomissements*, constipation* dyspepsie, flatulences. |
sophagite, dysphagie, hémorroïdes, hypersécrétion salivaire, pathologie de la langue, éructations. |
Méléna, rectorragie, stomatite, ulcérations de la langue, pathologie des dents, glossite, ulcérations buccales. |
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Pancréatite. |
Affections hépatobiliaires |
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Anomalies de la fonction hépatique. |
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Effets hépatiques sévères (notamment hépatite, ictère et insuffisance hépatique). |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Éruption cutanée*, hyperhidrose. |
dème périorbital*, purpura*, alopécie*, sueurs froides, sécheresse de la peau, urticaire* |
Dermatite, dermatite bulleuse, éruption folliculaire, texture pileuse anormale, odeur cutanée anormale |
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Rares notifications de réactions indésirables cutanées graves : par exemple le syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell. Angio-dème, dème du visage, photosensibilité, réaction cutanée, prurit. |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Myalgie |
Arthrose, faiblesse musculaire, douleur dorsale, contractions musculaires. |
Pathologie osseuse. |
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Arthralgie, crampes musculaires. |
Affections du rein et des voies urinaires |
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Nycturie, rétention urinaire*, polyurie, pollakiurie, trouble de la miction. |
Oligurie, incontinence urinaire*, retard de la miction. |
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Affections des organes de reproduction et du sein ** |
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Échec de léjaculation (14 %) |
Dysfonctionnement sexuel, trouble de lérection. |
Hémorragie vaginale, Dysfonctionnement sexuel féminin. |
Ménorragie, vulvo-vaginite atrophique, balanoposthite, écoulement génital, priapisme*, galactorrhée*. |
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Gynécomastie, irrégularités menstruelles. |
Troubles généraux et anomalies au site dadministration |
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Fatigue (10 %)* |
Douleur thoracique*. |
Malaise*, frissons, pyrexie*, asthénie*, soif. |
Hernie, fibrose du site dinjection, diminution de la tolérance au médicament, trouble de la marche, événement non évaluable. |
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dème périphérique. |
Investigations |
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Diminution du poids*, augmentation du poids*. |
Augmentation de lalanine aminotransférase*, augmentation de laspartate aminotransférase*, anomalies du sperme. |
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Anomalies des paramètres biologiques, altération de la fonction plaquettaire, augmentation du cholestérol sérique. |
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures |
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Blessure. |
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Actes médicaux et chirurgicaux |
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Procédure de vasodilatation. |
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Si des événements indésirables surviennent au cours dune dépression, dun TOC, dun trouble panique, dun ESPT ou dun trouble anxiété sociale, le terme organique est reclassé par terme organique des études sur la dépression. Un cas de néoplasie a été notifié chez un patient traité par la sertraline contre aucun cas dans le bras placebo. * Ces événements indésirables sont également survenus au cours de lexpérience post-commercialisation. ** Le dénominateur utilise le nombre de patients globalement pour un sexe : sertraline (1 118 hommes, 1 424 femmes) ; placebo (926 hommes, 1 219 femmes). Pour le TOC, études de 1 à 12 semaines à court terme uniquement. *** Des cas didées et de comportements suicidaires ont été notifiés au cours dun traitement par la sertraline ou peu de temps après linterruption du traitement (voir rubrique 4.4) |
Symptômes de sevrage observés lors de linterruption du traitement par la sertraline
Linterruption de la sertraline (en particulier lorsquelle est brutale) entraîne généralement des symptômes de sevrage. Des sensations vertigineuses, des troubles sensoriels (tels que paresthésies), des troubles du sommeil (tels que insomnie et rêves intenses), une agitation ou une anxiété, des nausées et/ou des vomissements, des tremblements et des maux de tête sont parmi les symptômes les plus fréquemment notifiés. Généralement, ces événements sont de sévérité légère à modérée et sont spontanément résolutifs ; cependant, chez certains patients, ils peuvent être sévères et/ou prolongés. Il est par conséquent recommandé, lorsque le traitement par la sertraline nest plus nécessaire, de procéder à une interruption progressive par une diminution graduelle de la posologie (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Population âgée
Les ISRS et les IRSN, y compris la sertraline, ont été associés à des cas dhyponatrémie cliniquement significative chez les patients âgés, qui peuvent être exposés à un risque plus important de présenter cet événement indésirable (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Chez plus de 600 patients pédiatriques traités par la sertraline, le profil général des effets indésirables a généralement été similaire à celui observé dans les études chez ladulte. Les effets indésirables suivants ont été notifiés au cours des études contrôlées (n = 281 patients traités par la sertraline) :
Très fréquent (≥ 1/10) : maux de tête (22 %), insomnie (21 %), diarrhée (11 %) et nausées (15 %).
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) : douleur thoracique, manie, pyrexie, vomissements, anorexie, labilité émotionnelle, agressivité, agitation, nervosité, troubles de lattention, sensations vertigineuses, hyperkinésie, migraine, somnolence, tremblements, troubles visuels, sécheresse buccale, dyspepsie, cauchemars, fatigue, incontinence urinaire, éruption cutanée, acné, épistaxis, flatulences.
Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) : allongement de lintervalle QT sur lECG, tentative de suicide, convulsions, troubles extrapyramidaux, paresthésies, dépression, hallucinations, purpura, hyperventilation, anémie, trouble de la fonction hépatique, augmentation de lalanine aminotransférase, cystite, herpès simplex, otite externe, douleurs auriculaires, douleurs oculaires, mydriase, malaise, hématurie, éruption cutanée pustuleuse, rhinite, blessure, diminution du poids, contractions musculaires, rêves anormaux, apathie, albuminurie, pollakiurie, polyurie, douleur thoracique, troubles menstruels, alopécie, dermatite, troubles cutanés, odeur cutanée anormale, urticaire, bruxisme, bouffées vasomotrices.
Fréquence indéterminée : énurésie.
Effets de classe
Les études épidémiologiques, réalisées principalement chez les patients âgés de 50 ans et plus, montrent une augmentation du risque de fractures osseuses chez les patients recevant les ISRS et les antidépresseurs tricycliques. Le mécanisme expliquant ce risque est inconnu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Compte tenu des données disponibles, la sertraline présente une large marge de sécurité vis-à-vis du surdosage. Des surdosages de sertraline seule jusquà des doses de 13,5 g ont été notifiés. Des décès ont été rapportés en relation avec un surdosage de sertraline, principalement en association avec dautres médicaments et/ou de lalcool. Par conséquent, tout surdosage doit être traité par des mesures médicales agressives.
Symptômes
Les symptômes dun surdosage comprennent les effets indésirables médiés par la sérotonine, notamment somnolence, troubles gastro-intestinaux (notamment nausées et vomissements), tachycardie, tremblements, agitation et sensations vertigineuses. Des cas de coma ont été observés moins fréquemment.
Traitement
Il nexiste aucun antidote spécifique à la sertraline. Etablissez et maintenez la perméabilité des voies respiratoires et assurez une oxygénation et une ventilation adéquates si nécessaire. Le charbon activé, qui peut être utilisé avec un cathartique, peut être autant, voire plus efficace quun lavage, et doit être envisagé dans le traitement du surdosage. Linduction de vomissements nest pas recommandée. La surveillance des paramètres cardiaques et des autres signes vitaux est recommandée, parallèlement à la mise en place de mesures générales de traitement symptomatique et de soutien. Compte tenu du large volume de distribution de la sertraline, une diurèse forcée, une dialyse, une hémoperfusion ou une exsanguino-transfusion risquent de savérer inefficaces.
Un surdosage par la sertraline peut prolonger l'intervalle QT. La surveillance de l'ECG est recommandée dans tous les cas de surdosage par ingestion de sertraline.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), code ATC : N06AB06
La sertraline est un inhibiteur spécifique et puissant de la capture neuronale de la sérotonine (5-HT) in vitro, qui entraîne la potentialisation des effets de la 5-HT chez lanimal. Elle exerce des effets très faibles sur la recapture neuronale de la noradrénaline et de la dopamine. Aux doses cliniques, la sertraline bloque la capture de la sérotonine dans les plaquettes humaines. Elle est dénuée dactivité stimulante, sédative ou anticholinergique et de cardiotoxicité chez lanimal. Au cours détudes contrôlées chez des volontaires sains, la sertraline na entraîné aucune sédation et na pas interféré avec les performances psychomotrices. Compte tenu de son inhibition sélective de la capture de la 5-HT, la sertraline naugmente pas lactivité catécholaminergique. La sertraline na aucune affinité pour les récepteurs muscariniques (cholinergiques), sérotoninergiques, dopaminergiques, adrénergiques, histaminergiques, du GABA ou des benzodiazépines. Ladministration chronique de sertraline chez lanimal a été associée à une régulation négative des récepteurs cérébraux de la noradrénaline, comme cela a été observé avec dautres médicaments antidépresseurs ou anti-obsessionnels cliniquement efficaces.
La sertraline na montré aucun risque dabus. Dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, ayant porté sur le risque dabus comparatif de la sertraline, de lalprazolam et de la d-amphétamine chez lhomme, la sertraline na entraîné aucun effet subjectif positif indiquant un risque de dépendance. En revanche, les sujets ayant reçu de lalprazolam ou de la d-amphétamine ont montré des scores significativement supérieurs versus placebo pour les mesures de dépendance aux médicaments, deuphorie et de risque dabus. La sertraline na entraîné ni la stimulation ni lanxiété associées à la d-amphétamine, ni la sédation et laltération psychomotrice associées à lalprazolam. La sertraline nexerce aucun effet de renforcement positif chez les singes rhésus entraînés à sauto-administrer de la cocaïne, et elle ne se substitue comme stimulus discriminatif ni à la d-amphétamine ni au pentobarbital chez le singe rhésus.
Études cliniques
Episode dépressif majeur
Une étude a été effectuée chez des patients déprimés non hospitalisés ayant montré une réponse thérapeutique au terme dune phase initiale de traitement en ouvert de huit semaines par sertraline 50 à 200 mg/jour. Ces patients (n = 295) ont été randomisés dans une seconde phase en double aveugle de 44 semaines, soit sous sertraline 50 à 200 mg/jour, soit sous placebo. Un taux de rechute significativement inférieur a été observé chez les patients traités par la sertraline par rapport à ceux recevant le placebo. La posologie moyenne des patients ayant achevé létude a été de 70 mg/jour. Le pourcentage de répondeurs (définis comme les patients qui n'avaient pas rechuté) pour les bras sertraline et placebo ont été respectivement de 83,4 % et 60,8 %.
Etat de stress post-traumatique (ESPT)
Les données combinées des 3 études portant sur lESPT dans la population générale ont révélé un taux de réponse plus faible chez lhomme que chez la femme. Dans les deux essais positifs concernant la population générale, les taux de répondeurs à la sertraline et au placebo ont été similaires chez lhomme et chez la femme (femmes : 57,2 % contre 34,5 % ; hommes : 53,9 % contre 38,2 %). Le nombre de patients hommes et femmes dans les essais poolés concernant la population générale était de 184 et 430, respectivement ; les résultats obtenus chez les femmes sont donc plus robustes. De plus, les hommes présentaient dautres variables initiales (plus dabus de substances toxiques, durée plus importante, source du traumatisme, etc.) corrélées à un effet moindre.
TOC de l'enfant
La sécurité demploi et l'efficacité de la sertraline (50‑200 mg/jour) ont été évaluées lors du traitement ambulatoire d'enfants (âgés de 6 à 12 ans) et d'adolescents (âgés de 13 à 17 ans) non déprimés, présentant un trouble obsessionnel compulsif (TOC). Après une semaine d'induction sous placebo en simple insu, les patients furent assignés par tirage au sort à un traitement de douze semaines à dose flexible, soit par sertraline, soit par placebo. Les enfants (âgés de 6-12 ans) ont débuté le traitement à la dose de 25 mg. Les patients du groupe traité par sertraline ont présenté une amélioration significativement supérieure à celle des patients du groupe placebo sur l'échelle CY-BOCS (Childrens Yale‑Brown Obsessive Compulsive Scale) (p = 0,005), l'échelle NIMH Global Obsessive Compulsive Scale (p = 0,019), et les échelles d'amélioration CGI (p = 0,002). En outre, une tendance vers une amélioration plus importante dans le groupe sertraline que dans le groupe placebo a également été observée sur l'échelle CGI Sévérité (p = 0,089). Sur léchelle CY-BOC, les scores initiaux et leur évolution ultérieure ont été pour le groupe placebo de 22,25 ± 6,15 et -3,4 ± 0,82, respectivement ; pour le groupe sertraline, les scores initiaux et leur évolution ultérieure ont été de 23,36 ± 4,56 et -6,8 ± 0,87, respectivement. Au cours dune analyse post-hoc, le pourcentage de répondeurs, définis comme les patients présentant une réduction de 25 % ou plus du score à l'échelle CY‑BOC (le paramètre d'efficacité principal) entre les scores initiaux et de fin d'étude, a été de 53 % dans le groupe traité par sertraline, contre 37 % dans le groupe traité par placebo (p = 0,03).
Aucune donnée à long terme de sécurité demploi ou defficacité nest disponible pour cette population pédiatrique.
On ne dispose daucune donnée chez lenfant de moins de 6 ans.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La sertraline présente des propriétés pharmacocinétiques dose-dépendantes entre 50 et 200 mg. Chez lhomme, après une administration orale unique quotidienne de 50 à 200 mg pendant 14 jours, les concentrations plasmatiques maximales de sertraline ont été atteintes entre 4,5 et 8,4 heures après ladministration quotidienne du médicament.
La biodisponibilité des gélules de sertraline étant augmentée en présence daliments, il est recommandé dadministrer la sertraline pendant les repas.
Distribution
Environ 98 % du médicament circulant sont liés aux protéines plasmatiques.
Biotransformation
La sertraline subit un métabolisme de premier passage hépatique important.
Sur la base de données clinique et in vitro, il peut être conclu que la sertraline est métabolisée par de multiples voies, y compris le CYP3A4, CYP2C19 (voir rubrique 4.5) et CYP2B6. La sertraline et son principal métabolite, desméthylsertraline sont également, in vitro, substrats de la P-glycoprotéine.
Elimination
La demi-vie moyenne de la sertraline est denviron 26 heures (entre 22 et 36 heures). Conformément à la demi-vie délimination terminale, il existe une accumulation dun facteur denviron 2 jusquaux concentrations à létat déquilibre, qui sont atteintes après une semaine dadministrations quotidiennes.
La demi-vie de la N desméthylsertraline est comprise entre 62 et 104 heures. La sertraline et la N-desméthylsertraline sont toutes les deux fortement métabolisées chez lhomme, et les métabolites résultants sont excrétés dans les fèces et dans lurine en quantités équivalentes. Seule une petite quantité (moins de 0,2 %) de sertraline sous forme inchangée est excrétée dans lurine.
Propriétés pharmacocinétiques dans des groupes de patients spécifiques
Patients pédiatriques atteints de TOC
La pharmacocinétique de la sertraline a été étudiée chez 29 patients pédiatriques âgés de 6 à 12 ans, et chez 32 adolescents âgés de 13 à 17 ans. Les patients ont reçu des doses progressivement croissantes sur 32 jours jusqu'à une dose quotidienne de 200 mg, soit avec une dose initiale de 25 mg et des augmentations par paliers, soit avec une dose initiale ou des paliers de 50 mg. Les schémas posologiques à 25 mg et à 50 mg ont été tolérés de la même manière. A l'état d'équilibre pour la dose de 200 mg, les taux plasmatiques de sertraline du groupe âgé de 6 à 12 ans ont été environ 35 % supérieurs à ceux du groupe âgé de 13 à 17 ans, et 21 % supérieurs à ceux du groupe d'adultes de référence. Aucune différence significative de clairance n'a été observée entre les patients des deux sexes. Une faible dose initiale et des paliers de 25 mg sont donc recommandés chez l'enfant, en particulier ceux de faible poids corporel. Les adolescents peuvent recevoir des doses identiques à celles de l'adulte.
Adolescents et sujets âgés
Le profil pharmacocinétique chez ladolescent et le sujet âgé ne présente pas de différence significative par rapport à celui observé chez ladulte âgé de 18 à 65 ans.
Altération de la fonction hépatique
Chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique, la demi-vie de la sertraline est allongée et lASC est augmentée dun facteur 3 (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à sévère, aucune accumulation significative de sertraline n'a été observée.
Pharmacogénomique
Les concentrations plasmatiques de sertraline ont été environ 50% plus élevées chez les métaboliseurs lents versus métaboliseurs rapides du CYP2C19. La signification clinique nest pas claire, et la posologie doit être ajustée en fonction de la réponse clinique.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données animales obtenues chez les espèces de rongeurs et de non-rongeurs ne révèlent pas deffets sur la fécondité.
Lactose anhydre, amidon de maïs, laurilsulfate de sodium, stéarate de magnésium, carboxyméthylamidon sodique.
Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171), encre d'impression noire (gomme laque, alcool isopropylique, oxyde de fer noir, alcool de N-butyl, propylène glycol, éthanol dénaturé, hydroxyde dammonium, eau purifiée).
Sans objet.
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
7 ou 30 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium) ou film thermosoudé (Aluminium).
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANDOZ
49, AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 373 205-7: 7 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 373 206-3: 30 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 373 208-6: 7 gélules sous film thermosoudé (Aluminium).
· 373 209-2: 30 gélules sous film thermosoudé (Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.