RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 04/02/2014
AZADOSE 600 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Azithromycine dihydraté ............................................................................................................. 628,930 mg
Quantité correspondant à azithromycine ...................................................................................... 600,000 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé.
4.1. Indications thérapeutiques
Azadose est indiqué, dans la prophylaxie des infections à Mycobacterium avium-intracellulare (MAC), chez les patients infectés par le virus de l'immuno-déficience humaine (VIH) et présentant un taux de lymphocytes CD4 inférieur à 100/mm3.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Mode dadministration
Azadose sera administré en dose unique. Les comprimés peuvent être pris pendant ou en dehors des repas. Cependant, ladministration avant un repas peut permettre daméliorer la tolérance gastro-intestinale du produit.
Posologie
Chez ladulte : Pour la prophylaxie des infections à MAC chez les patients infectés par le VIH la posologie est de 1200 mg une fois par semaine.
Sujet âgé : la posologie recommandée est la même que chez le patient adulte. Les patients âgés pouvant présenter des conditions pro-arythmogènes, la prudence est particulièrement recommandée en raison du risque dapparition darythmie cardiaque et de torsades de pointes (voir rubrique 4.4)
Insuffisance rénale : La même posologie sera utilisée en cas dinsuffisance rénale légère (clairance de la créatinine > 40 ml/mn).
Il ny a pas de donnée disponible pour les patients atteints dune insuffisance rénale plus sévère (voir rubrique 4.4).
Insuffisance hépatique : La dose de 1200 mg par semaine sera utilisée en cas dinsuffisance hépatique légère à modérée (voir rubrique 4.4).
Enfants : Lefficacité et la tolérance de lazithromycine dans la prophylaxie des infections à MAC nont pas été étudiées chez lenfant. Daprès les données de pharmacocinétique disponibles chez lenfant, une dose de 20 mg/kg devrait représenter la même exposition que la dose de 1200 mg chez ladulte, mais avec une concentration maximale supérieure.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :
· antécédents de réaction allergique à l'azithromycine, à l'érythromycine, à tout autre macrolide, au kétolide ou à l'un des excipients (voir rubrique 6.1),
· association avec les alcaloïdes de l'ergot de seigle: dihydroergotamine, ergotamine (voir rubriques 4.4 et 4.5),
· association avec le cisapride (voir rubrique 4.5),
· association avec la colchicine (voir rubrique 4.5),
· insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lassociation avec la rifabutine ne sera considérée que chez les patients infectés par le virus de limmunodéficience humaine à un stade avancé.
Prolongation de lintervalle QT
Des cas de prolongation de la repolarisation cardiaque et dallongement de lintervalle QT, impliquant un risque de survenue darythmie cardiaque et de torsades de pointes, ont été observés lors du traitement avec les macrolides, dont lazithromycine (voir rubrique 4.8). Dans la mesure où les situations suivantes peuvent amener à un risque accru darythmie ventriculaire (incluant des torsades de pointes) susceptible dentraîner un décès, la prudence est de rigueur lors du traitement par azithromycine de patients :
· Présentant un allongement de lintervalle QT congénital ou documenté.
· Recevant actuellement un traitement par dautres substances actives connues pour allonger lintervalle QT (voir rubrique 4.5).
· Présentant un trouble électrolytique, en particulier dans les cas dhypokaliémie et dhypomagnésémie.
· Présentant une bradycardie cliniquement significative, une arythmie cardiaque, ou une insuffisance cardiaque grave.
Les femmes et les patients âgés peuvent aussi être plus sensibles aux traitements allongeant lintervalle QT.
Hypersensibilité
Comme avec lérythromycine et dautres macrolides, de rares réactions allergiques graves à type ddème de Quincke et de réactions anaphylactiques (rarement fatales) ont été rapportées. La possibilité dune récurrence des manifestations après larrêt du traitement symptomatique nécessite la prolongation de la surveillance et éventuellement du traitement.
Réactions cutanées
De plus, des réactions cutanées graves menaçant le pronostic vital telles que des cas de syndrome de Stevens- Johnson et de nécrolyse épidermique toxique ont été rapportées. Les patients doivent être prévenus de la surveillance des effets cutanés ainsi que des signes et symptômes évocateurs qui apparaissent généralement dans les premières semaines de traitement. En cas de symptômes évocateurs (par ex. éruption progressive cutanée souvent associée à des lésions ou cloques au niveau des muqueuses), lazithromycine doit être immédiatement arrêtée. Il est recommandé de ne pas réintroduire ce traitement.
Hépatotoxicité
Le foie étant la principale voie délimination de lazithromycine, la prescription dazithromycine nest pas recommandée chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère ni chez les patients atteints de cholestase sévère.
Des cas dhépatite fulminante pouvant conduire à une insuffisance hépatique menaçant le pronostic vital ont été rapportés avec lazithromycine (voir rubrique 4.8). Certains patients pouvaient avoir eu une pathologie hépatique préexistante ou avoir pris dautres médicaments hépatotoxiques.
Des examens de la fonction hépatique devront être réalisés immédiatement en cas de survenue de signes ou de symptômes dune altération de la fonction hépatique, tels que la survenue rapide dune asthénie associée à un ictère, des urines foncées, une tendance aux saignements ou une encéphalopathie hépatique. La prise d'azithromycine doit être immédiatement interrompue en cas dapparition de dysfonction hépatique.
Diarrhées associées à Clostridium difficile
Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile (DACD) ont été rapportés avec l'utilisation de pratiquement tous les antibiotiques, y compris l'azithromycine. Leur sévérité peut aller d'une diarrhée légère jusquà une colite pseudomembraneuse mettant en jeu le pronostic vital. Le traitement par antibiotiques modifie la flore du côlon, conduisant ainsi à une prolifération excessive de C. difficile.
C. difficile produit des toxines A et B, qui contribuent au développement de la DACD. Ces souches productrices de toxines augmentent la morbidité et la mortalité, les infections pouvant être réfractaires au traitement antibiotique et nécessiter une colectomie. La présence d'une DACD doit être envisagée chez tous les patients développant une diarrhée après l'utilisation d'antibiotiques. Il est important que ce diagnostic soit évoqué chez des patients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prise dun antibiotique puisque des cas ont été observés jusquà 2 mois après larrêt du traitement.
Myasthénie
Des exacerbations de symptômes de la myasthénie et de nouvelles poussées du syndrome myasthénique ont été rapportées chez les patients sous azithromycine (voir rubrique 4.8).
Surinfection
Comme avec tous les antibiotiques, la surveillance de signes de surinfection par des organismes non-sensibles, incluant les champignons, est recommandée.
Dérivés de lergot de seigle
En cas de traitement par les dérivés de lergot de seigle, certains antibiotiques macrolides administrés concomitamment ont précipité lergotisme. Il ny a pas et données quant à une éventuelle interaction entre lergot de seigle et lazithromycine. Cependant, compte-tenu du risque théorique dergotisme, les dérivés de lergot de seigle et lazithromycine ne doivent pas être administrés conjointement (voir rubrique 4.3 et 4.5)
Insuffisance rénale
En cas dinsuffisance rénale sévère (taux de filtration glomérulaire < 10 ml/min), une augmentation de 33% de lexposition systémique à lazithromycine a été observée.
Il nest pas utile dajuster la posologie chez les patients atteints dune insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine supérieure à 40 ml/min). Chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min, la prescription dazithromycine doit être prudente.
Enfants
La sécurité demploi et lefficacité dans la prévention ou le traitement de linfection par Mycobacterium avium-intracellulare (MAC) chez lenfant nont pas été établie.
Liés aux excipients
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladie héréditaire rare).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
+ Cisapride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Colchicine
Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.
+ Dihydroergotamine (voir rubrique 4.4)
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition de lélimination hépatique des alcaloïdes de lergot de seigle).
+ Ergotamine (voir rubrique 4.4)
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de lélimination hépatique des alcaloïdes de lergotamine).
Associations déconseillées
+ Alcaloïdes de lergot de seigle dopaminergiques
(Bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)
Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
Associations faisant l'objet de précautions demploi
+ Atorvastatine :
Risque majoré deffets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de lhypocholestérolémiant.
Utiliser des doses plus faibles dhypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type dinteraction.
+ Ciclosporine
Risque daugmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant lassociation et après larrêt du macrolide.
+ Digoxine:
Elévation de la digoxémie par augmentation de labsorption de la digoxine.
Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par lazithromycine et après son arrêt.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes, notamment antiarythmiques de classe IA (ex : quinidine), de classe III (ex : amiodarone, sotalol), antipsychotiques (ex : phénothiazines, pimozide), antidépresseurs tricycliques (ex : citalopram), certaines fluoroquinolones (ex : moxifloxacine, lévofloxacine). L'hypokaliémie (médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis (voir rubrique 4.4).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant lassociation.
+ Simvastatine :
Risque majoré deffets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de lhypocholestérolémiant.
Utiliser des doses plus faibles dhypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type dinteraction.
+ Antivitamines K
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.
Problèmes particuliers du déséquilibre de lINR
De nombreux cas daugmentation de lactivité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, lâge et létat général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de lINR. Cependant, certaines classes dantibiotiques sont davantage impliquées : il sagit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
+ Zidovudine:
Chez les patients HIV positifs traités par la zidovudine, lors d'une étude cinétique où l'azithromycine était donnée en association à raison d'un gramme par semaine en une seule prise, aucune modification des paramètres cinétiques de la zidovudine et de son métabolite glucuronide n'a été montrée. Seule une réduction du temps pour atteindre la concentration maximale d'azithromycine a été notée chez certains patients
+ Didanosine:
L'azithromycine ne modifie pas la pharmacocinétique de la didanosine.
+ Efavirenz:
L'administration concomitante d'une dose unique de 600 mg d'azithromycine et de 400 mg d'éfavirenz une fois par jour pendant 7 jours n'a pas entraîné d'interactions pharmacocinétiques significatives sur le plan clinique.
+ Indinavir:
L'administration concomitante d'une dose unique de 1200 mg d'azithromycine n'a pas eu d'effet statistiquement significatif sur les propriétés pharmacocinétiques de l'indinavir, administré trois fois par jour pendant cinq jours à la dose de 800 mg.
+ Triméthoprime/sulfaméthoxazole:
L'administration concomitante de triméthoprime et de sullfaméthoxazole (160 mg / 800 mg) pendant 7 jours, et d'azithromycine 1200 mg au 7e jour, n'a eu aucun effet significatif sur les concentrations maximales, l'exposition totale ou l'excrétion urinaire du triméthoprime ou du sulfaméthoxazole. Les concentrations sériques d'azithromycine ont été similaires à celles observées dans d'autres études.
1er trimestre:
Il est préférable, par mesure de précaution, de na pas utiliser l'azithromycine au cours du premier trimestre de la grossesse. En effet, bien que les données animales chez le rongeur ne mettent en évidence d'effet malformatif, les données cliniques sont insuffisantes.
A partir du second trimestre:
En raison du bénéfice attendu, l'utilisation de l'azithromycine peut être envisagée à partir du second trimestre de la grossesse si besoin. En effet, bien qu'elles soient limitées, les données cliniques sont rassurantes en cas d'utilisation au delà du premier trimestre.
Absence de données sur le passage dans le lait maternel.
L'innocuité de l'azithromycine chez la femme allaitante n'ayant pas été établie, la prescription ne sera effectuée que si les bénéfices attendus apparaissent supérieures aux risques encourus.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il ny a pas de données suggérant que lazithromycine pourrait avoir un effet sur laptitude des patients à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Cependant, les patients doivent être avertis quils peuvent présenter des effets indésirables, tel quune sensation vertigineuse, somnolence, certains troubles visuels ou auditifs au cours du traitement par azithromycine. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de la conduite dun véhicule ou de lutilisation de machines.
Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables identifiés au cours des essais cliniques et après la mise sur le marché par systèmes organes et fréquence. Les fréquences de groupe sont définies selon la convention suivante : très fréquent (³ 1/10) ; fréquent (³ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (³ 1/1000 à < 1/100) ; rare (³ 1/10000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10000) ; et indéterminé (ne peut être estimé à partir des données disponibles). Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Effets indésirables possiblement ou probablement liés à lazithromycine selon lexpérience au cours des essais cliniques et la surveillance après la mise sur le marché :
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Très fréquent (≥ 1/10) |
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) |
Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) |
Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) |
Fréquence indéterminée
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Infections et infestations |
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Candidose Infection vaginale Pneumonie Infection fongique Infection bactérienne Pharyngite Gastro-entérite Trouble respiratoire Rhinite Candidose buccale |
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Colite pseudomembraneuse (voir rubrique 4.4) |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Leucopénie Neutropénie Éosinophilie |
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Thrombocytopénie Anémie hémolytique |
Affections du système immunitaire |
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Angio-dème Hypersensibilité |
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Réaction anaphylactique (voir rubrique 4.4) |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Anorexie |
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Affections psychiatriques |
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Nervosité Insomnie |
Agitation |
Agressivité Anxiété Délire Hallucination |
Affections du système nerveux |
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Céphalée
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Sensation vertigineuse Somnolence Dysgueusie Paresthésie
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Syncope, convulsion Hypoesthésie Hyperactivité psychomotrice Anosmie Agueusie Parosmie Myasthénie (voir rubrique 4.4) |
Affections oculaires |
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Troubles visuels |
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Affections de l'oreille et du labyrinthe |
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Troubles de l'oreille Vertiges |
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Troubles de laudition incluant surdité et/ou acouphènes
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Affections cardiaques |
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Palpitations |
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Torsades de pointes Arythmie dont tachycardie ventriculaire Allongement de l'intervalle QT (voir rubrique 4.4) |
Affections vasculaires |
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Bouffée de chaleur |
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Hypotension |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Dyspnée Épistaxis |
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Affections gastro-intestinales |
Diarrhée
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Vomissements Douleur abdominale Nausées
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Constipation Flatulence Dyspepsie Gastrite Dysphagie Distension abdominale Bouche sèche Éructation Ulcération buccale Ptyalisme |
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Pancréatite Décoloration de la langue |
Affections hépatobiliaires |
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Anomalie de la fonction hépatique Ictère cholestatique |
Insuffisance hépatique (ayant rarement entraîné la mort) Hépatite fulminante Nécrose hépatique (voir rubrique 4.4) |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Rash Prurit Urticaire Dermatite Sécheresse cutanée Hyperhidrose |
Réaction de photosensibilité
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Syndrome de Stevens-Johnson Nécrolyse épidermique toxique Érythème multiforme |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Ostéoarthrite Myalgie Dorsalgie Cervicalgie |
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Arthralgie |
Affections du rein et des voies urinaires |
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Dysurie Douleur rénale
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Insuffisance rénale aiguë Néphrite interstitielle |
Affections des organes de reproduction et du sein |
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Métrorragie Trouble testiculaire |
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
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dème Asthénie Malaise Fatigue dème du visage Douleur thoracique Fièvre Douleur dème périphérique |
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Investigations |
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Diminution de la numération lymphocytaire Augmentation de la numération des éosinophiles Diminution de la concentration en bicarbonates dans le sang Basophiles augmentés Monocytes augmentés Neutrophiles augmentés
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Augmentation de laspartate aminotransférase Augmentation de lalanine aminotransférase Augmentation de la bilirubinémie Augmentation de lurémie Augmentation de la créatininémie Concentration anormale de potassium dans le sang Augmentation de la phosphatase alcaline dans le sang Augmentation des chlorures Augmentation du glucose Augmentation des plaquettes Diminution de lhématocrite Augmentation des bicarbonates Taux de sodium anormal |
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Lésions et intoxications |
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Complication post-procédure |
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Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet www.ansm.sante.fr.
Les effets indésirables observés avec des doses plus importantes que les doses recommandées étaient similaires à ceux observés aux doses recommandées.
Conduite à tenir en cas de surdosage: lavage gastrique et traitement symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE,
code ATC : J01FA10 (J : Anti-infectieux)
Antibiotique de la famille des macrolides
Lazithromycine est la première molécule de la classe des antibiotiques des azalides (famille des macrolides).
Lazithromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
Spectre dactivité antibactérienne
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S <0,5 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dinformations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement dinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quune orientation sur les probabilités de la sensibilité dune souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeurs extrêmes) |
ESPECES SENSIBLES |
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Aérobies à Gram positif Bacillus cereus Corynebacterium diphtheriae Entérocoques Rhodococcus equi Staphylococcus méti-S Staphylococcus méti-R* Streptococcus B Streptococcus non groupable Streptococcus pneumoniae Streptococcus pyogenes |
50 70 %
70 80 %
30 40 % 35 70 % 16 31 % |
Aérobies à Gram négatif Bordetella pertussis Branhamella catarrhalis Campylobacter Legionella Moraxella |
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Anaérobies Actinomyces Bacteroides Eubacterium Mobiluncus Peptostreptococcus Porphyromonas Prevotella Propionibacterium acnes |
30 60 %
30 40 % |
Autres Borrelia burgdorferi Chlamydia Coxiella Leptospires Mycoplasma pneumoniae Treponema pallidum |
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Catégories |
Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeurs extrêmes) |
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) |
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Aérobies à Gram négatif Haemophilus Neisseria gonorrhoeae |
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Anaérobies Clostridium perfringens |
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Autres Ureaplasma urealyticum |
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ESPECES RESISTANTES |
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Aérobies à Gram positif Corynebacterium jeikeium Nocardia asteroïdes |
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Aérobies à Gram négatif Acinetobacter Entérobactéries Pseudomonas |
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Anaérobies Fusobacterium |
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Autres Mycoplasma hominis |
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La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de lensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier
Électrophysiologie cardiaque :
Lallongement de lintervalle QTc a été étudié dans le cadre dune étude randomisée, contrôlée contre placebo, en groupes parallèles, menée sur 116 volontaires sains recevant de la chloroquine (1 000 mg) seule ou en association avec de lazithromycine (500 mg, 1 000 mg et 1 500 mg une fois par jour). Ladministration concomitante dazithromycine a entraîné un allongement de lintervalle QTc dépendant de la dose et de la concentration. Lorsque lon compare les résultats observés entre les volontaires sains recevant de la chloroquine associée à lazithromycine et ceux recevant de la chloroquine seule, il a été observé que les moyennes maximales (limite supérieure de lintervalle de confiance à 95 %) de lintervalle QTcF étaient augmentées respectivement de 5 (10) ms, de 7 (12) ms et de 9 (14) ms avec des doses dazithromycine de 500 mg, 1 000 mg et 1 500 mg.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption - Distribution
L'azithromycine est rapidement absorbée après administration orale.
L'absorption du comprimé n'est pas influencée par la prise de nourriture.
Le pic plasmatique est atteint en 2 à 3 heures.
Les études cinétiques ont mis en évidence des taux tissulaires d'azithromycine très supérieurs aux taux plasmatiques (pouvant atteindre 50 fois la concentration plasmatique maximale) reflétant la forte affinité tissulaire de la molécule. Il en ressort également que l'exposition globale à 1,5 g d'azithromycine administrée sur 3 jours ou sur 5 jours est similaire.
La demi-vie terminale d'élimination plasmatique, fidèle reflet de la demi-vie de déplétion tissulaire, est de 2 à 4 jours.
L'azithromycine est largement distribuée dans l'organisme: après prise unique de 500 mg, les concentrations observées dans les tissus cibles dépassent les CMI 90 des germes les plus souvent en cause dans les infections pulmonaires, amygdaliennes ou prostatiques.
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme. Ces propriétés expliquent l'activité de l'azithromycine sur les bactéries intracellulaires.
Dans les infections expérimentales, en phase active de phagocytose, les quantités d'azithromycine relarguées sont plus importantes que lors de la phase quiescente. Chez l'animal, cela conduit à la présence de fortes concentrations d'azithromycine au site de l'infection.
La liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 20 %.
Elimination
L'azithromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines.
Le foie est la principale voie de bio-transformation de l'azithromycine, par N-déméthylation.
La voie principale d'élimination est biliaire.
Il existe également une élimination urinaire mineure du produit. Lors d'un traitement d'une durée de 5 jours, le produit a pu être retrouvé dans les urines des 24 heures jusqu'à 3 semaines après la prise.
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans les études de toxicité à doses répétées conduites chez le rat et le chien, une phospholipidose (accumulation de phospholipides intracellulaires) a été observée dans plusieurs tissus (rétine, foie, ganglion de la racine dorsale, vésicule biliaire, reins, plexus choroïde, rate, pancréas). Une phospholipidose a été observée à un degré similaire dans les tissus de rats et de chiens nouveau-nés. Cet effet était réversible après l'arrêt du traitement. La signification de ces résultats chez l'animal et chez l'homme est inconnue.
L'azithromycine ne s'est pas montrée génotoxique dans une batterie d'études appropriées. Les études de toxicité vis-à-vis des fonctions de reproduction n'ont pas mis en évidence d'effet délétère sur le développement embryo-ftal chez la souris et le rat, et sur le développement post-natal chez le rat.
Amidon prégélatinisé, hydrogénophosphate de calcium, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium, laurilsulfate de sodium, OPADRY blanc (lactose, hypromellose, dioxyde de titane, triacétine).
Sans objet.
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas les 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
2 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Alumimium).
8 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Alumimium).
24 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Alumimium).
2 comprimés en flacon (PE) avec fermeture sécurité-enfant.
30 comprimés en flacon (PE) avec fermeture sécurité-enfant.
100 comprimés en flacon (PE) avec fermeture sécurité-enfant.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Les comprimés d'Azadose doivent être avalés ou écrasés pour les patients présentant des difficultés à la déglutition.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PFIZER HOLDING FRANCE
23-25, AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
FRANCE
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 343 336-6 ou 34009 343 336 68 : 2 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Alumimium).
· 343 337-2 ou 34009 343 337 29 : 8 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Alumimium).
· 343 338-9 ou 34009 343 338 97 : 24 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Alumimium).
· 343 361-0 ou 34009 343 361 02 : 2 comprimés en flacon (PE).
· 343 362-7 ou 34009 343 362 70 : 30 comprimés en flacon (PE).
· 343 363-3 ou 34009 343 363 31 : 100 comprimés en flacon (PE).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.