Résumé des Caractéristiques du Produit

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 02/07/2014

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ANDROTARDYL 250 mg/1 ml, solution injectable intramusculaire

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Enanthate de testostérone ................................................................................................................ 250 mg

Pour une ampoule de 1 ml.

Excipient à effet notoire : huile de ricin.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable intramusculaire.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Hypogonadisme masculin, par déficit documenté en testostérone, quelle qu'en soit l'étiologie.

4.2. Posologie et mode d'administration

La solution huileuse doit être administrée très lentement (voir rubrique 4.4) et immédiatement après l'ouverture de l'ampoule. Il est conseillé d'utiliser, pour l'injection, une seringue de verre.

Posologie

250 mg IM toutes les 2 à 4 semaines

Les taux de testostérone sériques doivent être mesurés avant le début du traitement et occasionnellement pendant le traitement à la fin de l’intervalle entre deux injections. Des taux sériques en dessous de la normale pourraient indiquer qu’il est nécessaire de raccourcir les intervalles entre les injections. En cas de taux sériques élevés, une augmentation de l’intervalle de temps entre les injections peut être envisagée.

Enfant et adolescent :

ANDROTARDYL n'est pas indiqué chez l'enfant et l’adolescent (voir rubrique 4.4).

Patients âgés :

Des données limitées ne suggèrent pas la nécessité d’adapter les doses chez les patients âgés (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique :

Aucune étude formelle n’a été conduite chez des patients présentant une insuffisance hépatique. L’utilisation d’ANDROTARDYL est contre-indiquée en cas de tumeur hépatique, d’antécédents de tumeur hépatique ou d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3).

Insuffisance rénale :

Aucune étude formelle n’a été conduite chez des patients présentant une insuffisance rénale. L’utilisation d’ANDROTARDYL est contre-indiquée en cas d’insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.3)

4.3. Contre-indications

· Cancer androgéno-dépendant de la prostate ou du sein chez l’homme,

· Adénome prostatique,

· Hypercalcémie associée à une tumeur maligne,

· Tumeur hépatique ou antécédents de tumeur hépatique,

· Insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique sévères,

· Hypersensibilité connue à la testostérone ou à l’un des excipients.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Population pédiatrique

Chez l’enfant, la testostérone, en plus de la virilisation, peut entraîner une accélération de la croissance et de la maturation osseuse ainsi qu’une soudure précoce des cartilages de conjugaison, ceci conduisant à une diminution de la taille définitive. En conséquence, l’utilisation d’ANDROTARDYL n’est pas recommandée chez les enfants et les adolescents.

Diagnostic

Le traitement par ANDROTARDYL ne doit être débuté que si un hypogonadisme (hypo ou hypergonadotrophique) a été confirmé et si les autres étiologies pouvant être à l’origine de la symptomatologie ont été exclues. L’insuffisance en testostérone doit être clairement démontrée par des signes cliniques (régression des caractères sexuels secondaires, modification de la composition corporelle, asthénie, diminution de la libido, dysfonction érectile…) et confirmée par 2 dosages séparés de testostéronémie.

Population de plus de 65 ans

L'expérience de l'utilisation d'ANDROTARDYL chez les patients de plus de 65 ans est limitée. Actuellement, il n'existe pas de consensus quant aux valeurs normales de la testostéronémie en fonction de l'âge. Cependant, il doit être pris en compte que les valeurs physiologiques de la testostéronémie diminuent avec l'âge.

Examen médical

Avant d'instaurer un traitement par la testostérone, les patients doivent subir impérativement un examen approfondi afin d'écarter tout risque de cancer de la prostate préexistant. Une surveillance attentive et régulière de la prostate et des seins devra être effectuée selon les méthodes usuelles recommandées (toucher rectal et dosage du PSA - antigène spécifique de la prostate), au moins une fois par an chez tout patient suivant un traitement par la testostérone et deux fois par an chez les sujets âgés et les patients à risque (facteurs cliniques ou familiaux).

Les taux d’hémoglobine et l’hématocrite doivent être contrôlés périodiquement chez les patients traités par androgènes au long cours afin de détecter des cas éventuels de polyglobulie (voir rubrique 4.8).

Par ailleurs, en raison de la variabilité des résultats d'analyse entre les différents laboratoires, tous les dosages de testostérone doivent être effectués par le même laboratoire pour un sujet donné.

Tumeurs

Les androgènes peuvent accélérer l’évolution d’un cancer de la prostate localement avancé ou métastatique.

A ce jour, il n’existe pas de preuve qu’ils augmentent le risque de cancer de la prostate ou d’hyperplasie bénigne de la prostate. De même, il n’existe pas de preuve qu’ils peuvent convertir un cancer de la prostate infra-clinique en un cancer de la prostate cliniquement détectable, même si cela ne peut être totalement exclu à ce jour.

Par conséquent, il est impératif d’éliminer un cancer de la prostate avant de débuter un traitement avec des préparations à base de testostérone.

Rarement, des tumeurs hépatiques bénignes et malignes ont été signalées, parfois compliquées d’hémorragies intra-abdominales menaçant le pronostic vital, en particulier lors d’une utilisation à fortes doses (mésusage) (cf. 4.8).

En cas de douleurs abdominales sévères, d’hépatomégalie, ou de signes d’hémorragie intra-abdominale, une tumeur hépatique doit être considérée dans le diagnostic différentiel.

Autres

ANDROTARDYL pouvant entraîner une rétention hydro-sodée, il doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une pathologie cardiaque, hépatique ou rénale, ou des facteurs de risque d’œdèmes (cf. 4.3).

En règle générale, les restrictions à l’utilisation d’injections intramusculaires chez les patients ayant des anomalies acquises ou héréditaires de la coagulation sanguine doivent être observées.

ANDROTARDYL ne doit pas être utilisé chez la femme, car en fonction de la sensibilité individuelle aux androgènes, elle peut développer des signes de virilisation tels qu’acné, hirsutisme, modification de la voix (cf. 4.6).

ANDROTARDYL doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant un cancer avec un risque d’hypercalcémie et d’hypercalciurie lié à des métastases osseuses. Il est recommandé d’assurer un suivi régulier de la calcémie chez ces patients.

Si, dans des cas individuels, des érections fréquentes ou persistantes surviennent, la dose doit être réduite ou le traitement interrompu afin d’éviter des lésions du pénis (cf. rubrique 4.8).

Une apnée du sommeil préexistante peut s’aggraver sous traitement.

Les androgènes ne doivent pas être utilisés pour développer la masse musculaire des sujets en bonne santé, ni pour augmenter les capacités physiques.

L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

Administration

Comme avec toutes les solutions huileuses, ANDROTARDYL doit uniquement être injecté par voie intramusculaire et très lentement. Une micro-embolie pulmonaire due aux solutions huileuses peut, dans de rares cas, entraîner des signes et symptômes tels que toux, dyspnée, douleurs thoraciques. D’autres signes et symptômes incluant des réactions vaso-vagales peuvent survenir, tels que, malaise, hyperhidrose, étourdissements, paresthésies ou syncope. Ces réactions peuvent se produire pendant ou immédiatement après l’injection et sont réversibles. Le traitement est généralement symptomatique, par exemple par oxygénothérapie.

Ce médicament contient de l’huile de ricin et peut induire des réactions allergiques sévères.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Précautions d’emploi

+ Antivitamines K : augmentation du risque hémorragique par effet direct sur la coagulation et/ou les systèmes fibrinolytiques.

Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation de la posologie de l’antivitamine K pendant le traitement par androgène et à sont arrêt.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse et allaitement

ANDROTARDYL n’est pas indiqué chez la femme et ne doit pas être utilisé chez les femmes enceintes ou qui allaitent (voir rubrique 5.3).

Fécondité

Un traitement de substitution à la testostérone peut réduire la spermatogénèse de manière réversible (voir rubriques 4.8 et 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Sans objet

4.8. Effets indésirables

Concernant les effets indésirables associés à l’utilisation d’androgènes, voir également la rubrique 4.4.

Les effets indésirables les plus fréquemment observés sous traitement par ANDROTARDYL sont les réactions au site d’injection et les troubles généraux liés à l’administration.

Le tableau ci-dessous inclut les réactions indésirables issues des notifications spontanées et de la littérature scientifique pour lesquelles il n’est pas possible d’estimer une fréquence à partir des données disponibles.

Classe de systèmes d’organes†

Fréquence inconnue

Tumeurs bénignes et malignes

Tumeurs du foie bénignes et malignes (rubrique 4.4)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Polyglobulie (voir rubrique 4.4)

Hémoglobine augmentée

Hématocrite augmenté

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité

Affections hépatobiliaires

Tests de la fonction hépatique anormaux

Ictère

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Acné

Alopécie

Rash

Urticaire

Prurit

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Divers types de réactions au site d’injection*

Affections des organes de reproduction et du sein

Augmentation des antigènes prostatiques spécifiques (PSA)

Augmentation de la libido

Diminution de la libido

Gynécomastie

†Le terme MedDRA le plus approprié pour décrire une certaine réaction indésirable et ses synonymes ou maladies associées est basé sur la version MedDRA 13.1.

*Douleur, érythème, inflammation au point d’injection.

Description de certains effets indésirables particuliers

Des injections de solutions huileuses telles qu'ANDROTARDYL ont été associées à des réactions systémiques de type micro embolie pulmonaire pouvant entrainer des signes et symptômes tels que toux, dyspnée, douleur thoracique. D’autres signes et symptômes incluant des réactions vaso-vagales peuvent survenir tels que malaise, hyperhidrose, étourdissements, paresthésies ou syncope (cf rubrique 4.4).

Un traitement à fortes doses ou à long terme avec la testostérone (notamment ANDROTARDYL) augmente la tendance à la rétention hydrosodée et aux œdèmes (voir rubriques 4.4 et 4.3).

La spermatogénèse est inhibée de façon réversible par le traitement à long terme et à fortes doses par ANDROTARDYL (cf. rubrique 4.4).

Des érections fréquentes ou persistantes ont été rapportées (voir rubrique 4.4).

4.9. Surdosage

Aucune mesure thérapeutique autre que l’arrêt du traitement ou une réduction de la dose n’est nécessaire après un surdosage.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

ANDROGENE (H. Hormones sexuelles)

Code ATC : G03B A03.

Chez les sujets hypogonadiques, la testostérone produit : un arrêt de croissance osseuse, par soudure des cartilages de conjugaison, généralement précédé d'une poussée de croissance, un développement des organes génitaux externes et internes, une poussée de la pilosité, une mue de la voix, l'apparition de la libido, un effet général d'anabolisme protidique, un développement de la musculature squelettique, une réduction de l'élimination urinaire d'azote, sodium, potassium, chlore, phosphore et eau.

N.B. : La testostérone n'entraîne pas le développement testiculaire : elle diminue la sécrétion hypophysaire de gonadotrophines.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption :

Après injection intramusculaire, l’énanthate de testostérone devient complètement disponible au niveau systémique. Le composé est graduellement libéré avec une demi-vie d’environ 4,5 jours et clivé en testostérone et en acide énanthique. Une dose de 250 mg d’énanthate de testostérone correspond à 180 mg de testostérone. Après environ 4 semaines, la testostérone est complètement libérée à partir du site d'injection.

Distribution :

Des concentrations maximales en testostérone de 20 ng/ml ont été mesurées 1,5 à 3 jours après l’administration IM de 250 mg d’énanthate de testostérone à des hommes jeunes. Par la suite, les taux de testostérone plasmatique diminuent avec une demi-vie d’environ 4,5 jours, ce qui correspond au taux de libération de la solution huileuse. Les concentrations de testostérone ≥2 ng/ml ont été maintenues pendant 20 jours et celles ≥1 ng/ml pendant 26 jours.

La testostérone est fortement liée aux protéines sériques, en particulier à la SHBG (Sex Hormone Binding Globulin) et à l’albumine.

Métabolisme :

La testostérone, obtenue par clivage de la liaison ester de l’énanthate de testostérone, est métabolisée et excrétée de la même manière que la testostérone endogène. La biodisponibilité absolue de la testostérone à partir de l’ester est presque complète, indiquant un clivage rapide et efficace de l’ester. L’acide énanthique est métabolisé par b-oxydation de la même manière que les autres acides carboxyliques aliphatiques.

Elimination :

La clairance métabolique calculée de la testostérone est de 16±7 ml/min/kg et se réfère au métabolisme hépatique et extra-hépatique de la testostérone. Les métabolites de la testostérone sont éliminés avec une demi-vie de 7,8 jours. Environ 90% sont excrétés par voie rénale et environ 10% par voie biliaire.

Etat d’équilibre :

L’injection de 250 mg d’énanthate de testostérone toutes les 3 à 4 semaines n’entraine aucune accumulation cliniquement significative de testostérone sérique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Toxicité chronique :

Les recherches sur la tolérance systémique suite à une administration répétée n’ont révélé aucun élément s’opposant à l’utilisation des substances actives aux doses thérapeutiques.

Potentiel mutagène et tumorigène :

Des études in vitro sur l’effet mutagène de la testostérone issue de l’énanthate de testostérone n’ont révélé aucun potentiel mutagène. De plus, sur la base des résultats négatifs des études de mutagénicité réalisées avec d’autres hormones stéroïdiennes, un tel risque n’est pas à envisager avec ANDROTARDYL.

Aucune étude visant à évaluer un éventuel effet cancérigène à la suite d’une administration répétée d’ANDROTARDYL n’a été réalisée. De telles études n’ont pas été jugées nécessaires au vu des données négatives de tolérance systémique obtenues après administration répétée chez le rat et le chien sur une période de six mois. De plus, l’expérience clinique acquise avec ANDROTARDYL n’a révélé aucun élément en faveur d’un effet cancérigène chez l’homme. Cependant, et d’une façon générale, il convient de rappeler que les stéroïdes sexuels peuvent favoriser la croissance de certains tissus et tumeurs hormono-dépendants.

Toxicité sur les fonctions de reproduction :

Aucune étude de fertilité étudiant les dommages cellulaires sur les cellules germinales n’a été effectuée avec ANDROTARDYL. De telles études n’ont pas été jugées nécessaires étant donné que les études de tolérance systémique à long terme n’ont pas indiqué d’effet toxique sur les testicules, mais uniquement une inhibition centrale de la spermatogenèse et de l’ovogenèse. D’autre part, l’inhibition temporaire de la spermatogenèse après traitement par ANDROTARDYL chez l’homme n’a donné aucun élément en faveur de dommages sur la lignée spermatique pouvant conduire à des malformations ou à une altération de la fertilité chez la descendance.

L’administration d’ANDROTARDYL est contre-indiquée pendant la grossesse en raison du risque de virilisation du fœtus féminin. Cependant les recherches sur les effets embryo-toxiques, en particulier sur les effets tératogènes, n’ont fourni aucun élément laissant prévoir un trouble ultérieur du développement organique.

Tolérance locale :

Des études de tolérance locale suite à une administration intramusculaire ont montré que l’énanthate de testostérone n’augmente pas l’effet irritant déjà provoqué par le solvant seul. Le solvant d’ANDROTARDYL est utilisé depuis plusieurs années dans de nombreuses préparations utilisées chez l’homme. A ce jour, aucun effet irritant local susceptible de remettre en question son utilisation n’a été observé.

Les études utilisant le solvant huileux contenu dans ANDROTARDYL n’ont montré aucun effet sensibilisant. Aucune autre étude n’a été effectuée sur l’effet sensibilisant de l’énanthate de testostérone. L’expérience clinique ne montre que quelques cas sporadiques de réactions allergiques. Aucun effet sensibilisant n’a été clairement prouvé.

Les résultats toxicologiques disponibles ne présentent aucune objection à l’utilisation d’ANDROTARDYL chez l’homme, dans le respect de son indication et de la dose autorisée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Huile de ricin, benzylbenzoate.

6.2. Incompatibilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

5 ans.

Après ouverture : ce produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Ampoule (verre blanc, type II) en forme de bouteille de 1 ml.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BAYER HEALTHCARE SAS

220 avenue de la recherche

59120 LOOS


8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34 009 300 461 3 5 : 1 ml en ampoule; boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament à prescription initiale réservée aux spécialistes en endocrinologie, en urologie ou en gynécologie.

Renouvellement non restreint.