Elles sont à l’âge où l’image du corps est très importante. Pour ces adolescentes qui souffrent d’anorexie mentale grave, une prise en charge spécialisée est indispensable. Et pendant longtemps, médecins et psychiatres ont considéré qu’il fallait isoler les jeunes patientes de leur famille. Un dogme battu en brèche depuis plusieurs années, notamment en France. Une nouvelle étude américaine, qui vient de paraître dans la revue JAMA Psychiatry, montre que la participation des parents à la prise en charge est au contraire bénéfique.
Ecoutez le Dr Xavier Pommereau, responsable du Pôle Aquitain de l'Adolescent au Centre Abadie (CHU de Bordeaux) : « L'isolement familial pouvait atteindre plusieurs mois voire des années. On a beaucoup de mal à faire passer l'idée qu'on est délétère pour les familles et pour les jeunes »