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QUESTION D'ACTU

Etude sur 450 00 personnes

Risque cardiovasculaire : un régime «semi-végétarien» suffit à le réduire

Pas besoin d’abandonner viandes et yaourts pour améliorer sa santé cardiovasculaire. Un régime semi-végétarien suffit à réduire de 20 % la mortalité par AVC ou maladie cardiovasculaire.

Risque cardiovasculaire : un régime \ American Heart Association




Il n’est pas nécessaire de se priver de viande pour prendre soin de son cœur. Un régime « semi-végétarien » réduit la mortalité cardiovasculaire, selon une étude présenté au Congrès « EPI/Lifestyle » de l’American Heart Association (AHA) et parue dans Circulation. Privilégier les aliments d’origine végétale, sans cesser d’en consommer d’origine animale : voilà le mode d’alimentation le plus bénéfique pour le cœur et les artères.

 

Le régime semi-végétarien réduit de 20 % les décès d’origine cardiovasculaire ou liés à un AVC. Son avantage, comme le précise le Dr Camille Lassale, c’est qu’il « ne fournit pas de recommandation stricte sur des nutriments spécifiques. Il se concentre sur une augmentation de la proportion d’aliments d’origine végétale par rapport aux aliments d’origine animale, ce qui permet d’équilibrer le régime sur le plan nutritionnel », explique cette épidémiologiste à l’Imperial College de Londres (Royaume-Uni) et principal auteur de l’étude. Opter pour un régime moins riche en viandes et graisses animales serait donc un moyen simple d’éviter les maladies cardiovasculaires.

 

70 % d’aliments végétaux

Ces conclusions sont tirées du suivi de 451 256 Européens, recrutés dans l’étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition). Les participants, âgés de 35 à 70 ans, ont rempli pendant une douzaine d’années des questionnaires sur leurs habitudes de vie et leur état de santé.

Les chercheurs ont ensuite réparti les participants selon leur type d’alimentation. Le régime était considéré comme semi-végétarien lorsque 70 % des aliments étaient d’origine végétale. Le régime était classé comme plus carnivore lorsque plus de 55 % des aliments provenaient d’un animal. Ces conclusions correspondent aux recommandations de l’AHA : consommer beaucoup de fruits, légumes, céréales complètes, légumineuses, noix, produits laitiers pauvres en matière grasse, volaille sans peau et poisson. A l’inverse, les graisses saturées ou trans, le sel, les sucres ajoutés et les viandes rouges doivent être limités.

 

Cette infographie de l'American Heart Association détaille quels aliments correspondent à une portion de fruits et légumes selon les standards internationaux. Plus d'informations sur les repères nutritionnels sur le site MangerBouger.

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