C’est un problème qui préoccupe l’Organisation Mondiale de la Santé. Il existe un circuit parallèle de fabrication et de vente de médicaments de contrefaçon. Au mieux celui qui va acheter ces produits n’absorbera qu’un peu de poudre sucrée inactive. Au pire, une substance dont personne ne connaît les effets réels. Passe encore s’il s’agit d’un médicament non essentiel… mais lorsque vous saurez que les escrocs de la contrefaçon n’hésitent pas, en particulier en Afrique de copier des médicaments anti-cancéreux, vous comprendrez que le problème dépasse largement la vente de pilules « bleues » destinées à booster notre sexualité.
Car le succès de ces faux médicaments est à mettre à l’actif de l’explosion d’internet. Qui n’a jamais eu dans sa boite mail de message concernant le viagra ou autres produits du même type. Mais il ne faut pas croire qu’il n’y a que les fanatiques de la toile qui sont exposés à ce sinistre commerce. De nombreux pays dont certains Européens se retrouvent concernés par cette distribution parallèle ; y compris dans leurs pharmacies.
A ce jour, aucun médicament contrefait n’a été découvert dans une pharmacie française, en particulier parce que tout au long de sa vie depuis sa fabrication jusqu’à sa vente, chaque médicament est soumis à de multiples contrôles
Si vous avez acheté un médicament sur Internet, ce qui n’est pas conseillé, examinez bien la boite et la notice souvent d’une orthographe douteuse. A la moindre différence, n’hésitez pas à vérifier avec votre pharmacien. Même attitude, si vous avez acheté ce médicament à l’étranger et que les effets vous paraissent inhabituels.
En règle générale, si vous devez faire un voyage dans un autre pays il y a deux précautions à prendre.
Si vous avez acheté suffisamment de médicaments pour l’ensemble des vacances, ne les faites pas voyager avec vos bagages : car une valise se perd beaucoup plus facilement qu’on ne le croit.
Si vous désirez ne pas tout emporter, demandez à votre médecin de vous rédiger une ordonnance en Anglais ; c’ est le langage international. Et si comme beaucoup de mes confrères, vous tombez sur quelqu’un qui préférait la biologie à l’étude des langues, demandez-lui d’écrire le nom des produits sous ce que l’on appelle leur dénomination commune internationale. Elle est la même dans tous les pays : ainsi, l’aspirine s’appelle l’acide acetyl salicylique.