La différence n’a rien de honteux ; c’est une richesse de l’espèce humaine. La campagne qui s’organise sur les réseaux sociaux scande ce message, à la veille de la journée mondiale de la trisomie.
Pour illustrer cette idée, l'association Down Syndrome International (DSI) invite tous ceux qui le souhaitent à poster des photos de chaussettes dépareillées, sous le hashtag #SocksBattle4DS (« Bataille de chaussettes pour le syndrome de Down », l'autre nom de la trisomie 21).
#socksbattle4DS pic.twitter.com/xgpiKjF4t3
— Dragan Sabrina (@sabdragan) March 19, 2015
« On aimerait que les autres soient nos amis »
La campagne a été très largement reprise et saluée par les associations françaises. Pour Emmanuel Laloux, président de l'association Les Amis d'Éléonore, elle permet d’aborder de manière « ludique » et « humoristique » la perception sociale des personnes trisomiques, rapporte l’AFP.
Sa fille, Éléonore, 29 ans, atteinte de trisomie, se félicite elle aussi de cette campagne qui peut amener les gens « à changer de regard sur la trisomie 21 ». « On n'est pas comme les autres, mais on aimerait vivre comme les autres, on aimerait que les autres soient nos amis pour être moins seuls », raconte-t-elle. Un message également martelé dans son livre Triso et alors !
La trisomie 21 concerne 70 000 personnes en France, selon l'Association française pour la recherche sur la trisomie 21 (AFRT). C’est la principale cause génétique de déficit mental.