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Cancer du côlon : dépister pour guérir

Par Philippe Berrebi

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Les pubs qui osent, c'est à ça que l’on reconnaît leur efficacité. Et la dernière en date sur le dépistage du cancer du côlon fait mouche : « Attention, vous êtes peut-être assis sur un cancer ». « Il s’agit d’emblée de faire sursauter les consciences en cette journée nationale de prévention », avertit la journaliste, Claudine Proust, dans Le Parisien.
Chaque année, le cancer du côlon touche près de 42 000 personnes dans notre pays et est responsable de plus de 17 500 décès, rappelle le quotidien 20 minutes.

Alors pour « éviter un cancer évitable », la plupart de nos journaux nous convie ce mardi à la journée portes ouvertes organisée par le Conseil national professionnel d'hépato-gastro-entérologie (CNP-HGE) avec le soutien de 400 professionnels. Le but de ces consultations gratuites est d’inciter au dépistage et de combattre les idées reçues. En premier lieu, « il n’a rien de sexiste », souligne Le Parisien. C’est même le deuxième cancer chez la femme avec le cancer du sein.

Souvent, les Français boudent ce dépistage parce que cette tumeur fait peur. « D’excellent pronostic lorsqu’il est dépisté très tôt, le cancer du côlon débute toujours sur un polype, qui évolue pendant une période de deux ans environ, sans symptômes ou presque, rectifie le Dr Eric Vaillant, gastro-entérologue à Lille. Ainsi, des troubles du transit ou des antécédents familiaux doivent inciter à consulter sans délai. Si les polypes sont retirés à temps, le taux de guérison est de 100 %.

Enfin, pour les 50-72 ans, le test de dépistage, à réaliser tous les deux ans, est gratuit. A condition de le trouver. L’Hemoccult, pas assez fiable, n’est plus commercialisé depuis janvier. Le nouveau, immunologique, sera proposé à partir du 14 avril !