Il s’agit d’un livre co-écrit par un professeur de psychologie américain qui exerce à l’Université de l’Arkansas ainsi que d’autres chercheurs, paru sous le titre de « Sleep and Affect: Assessment, Theory and Clinical Implications », que l’on pourrait traduire par « Le sommeil et ses effets : évaluation, théorie et implications cliniques ».
Dans cet ouvrage, Matthew T. Feldner rapport l’idée que les situations de stress qui suscitent une réponse émotionnelle pourraient entraîner une perte de sommeil. Notons que les troubles insomniaques sont définis chez des personnes qui ont du mal à dormir trois nuits par semaine, pendant un mois.
Excitation émotionnelle en cause
La conclusion du spécialiste et de ses co-auteurs a été formulée d’après plusieurs études rapportées dans le livre. L’auteur explique que « ce que nous appelons les facteurs de stress tendent à être plus sensibles aux émotions chez les personnes qui n'ont pas bien dormi, et l'excitation émotionnelle semble aussi interférer avec la qualité du sommeil », dans des propos rapportés par Top Santé.
Ce n’est donc pas le stress de façon directe, mais les conséquences émotionnelles qu’il entraîne, qui influeraient sur la qualité du sommeil. Les résultats vont dans le sens de précédentes études, qui ont constaté que le manque de sommeil chronique peut être lié aux troubles de l’humeur. Quant à essayer de rattraper le sommeil perdu lors d'une mauvaise nuit, il est toujours possible de faire une courte sieste dans la journée...