Finies les surprises pour les personnes allergiques. Dès le 1er juillet 2015, la présence d’allergènes dans les produits alimentaires devra être précisée sur les emballages, mais aussi dans les restaurants, cantines et commerces de vente à la découpe. Cette disposition, issue d’un règlement européen et traduite par un décret, a été publiée au Journal Officiel le 19 avril dernier.
La présence de ces substances qui provoquent des allergies ou des intolérances, devra, d’après le décret, être « indiquée sur l'étiquetage » de denrées préemballées ou précisée « obligatoirement par écrit » pour les aliments destinés à la consommation immédiate.
Ce décret concerne donc les substances allergiques présentes dans : le gluten, les crustacés, les œufs, le poisson, les arachides, le soja, les produits laitiers, les « fruits à coques (noix, noisettes, pistaches), le céleri, la moutarde, le sésame, les anhydrides sulfureux et sulfites (des additifs alimentaires), les lupins (fleurs), et les mollusques.
Eviter le doute sur les produits
Cette mesure devrait faciliter le quotidien des personnes allergiques, souvent condamnées à éviter certains produits ou à scruter, à chaque achat, une liste interminable d’ingrédients écrits en miniature.
Concrètement, pour les produits en vue d'une consommation immédiate, l'information devra figurer « à proximité immédiate de l'aliment », sur les vitrines de magasins par exemple, afin « que le consommateur n'ait aucun doute sur le produit concerné ». Pour les aliments utilisés dans la restauration collective, « les professionnels devront tenir à jour un document écrit sur la présence d'allergènes dans les plats proposés ». Ce document devra également pouvoir « être facilement accessible pour le consommateur » s’il en fait la demande.
Pour Carole Delga, Secrétaire d'Etat chargée du Commerce et de l'Artisanat, cette mesure « vise à permettre aux consommateurs allergiques d’être informés du risque qu’ils peuvent courir, de choisir, en connaissance de cause, les aliments qui leur conviennent et d’écarter ceux qui ne correspondent pas à leur régime alimentaire ». Cette nouvelle règle contribue, selon la secrétaire d'Etat, « à la volonté du gouvernement de valoriser la qualité de notre restauration, en renforçant l’information et la confiance des consommateurs ».