Et si la canneberge était une alternative aux antibiotiques dans le cadre de la prévention des infections urinaires ? C’est ce que semble démontrer l’étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’université du Michigan (Etats-Unis) et publiée dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology.
La canneberge en prévention des infections
Pour prouver l’efficacité de la canneberge, les chercheurs ont recruté 160 femmes âgées de 23 à 88 ans et portant une sonde - à 50 % responsable d’infections urinaires - posée à la suite d'une intervention gynécologique. Elles ont par la suite été divisées en deux groupes. Le premier a pris durant 6 semaines un placebo et le second des capsules à l’extrait de canneberge.
Les résultats sont probants. Du groupe utilisant la canneberge, seules 15 femmes sur 80 ont été infectées contre 30 sur 80 pour le « groupe placebo ». Le chiffre des infections urinaires évitées par l'absorption de gélules à base de canneberge est ainsi sensiblement égal à celles évitées par les antibiotiques.
Si cette méthode n’écarte pas définitivement tous risques d’infection urinaire, il faut tout de même signaler l’importance de cette étude. En plus de mettre à mal l’idée d’un antibiotique efficace en prévention, elle sert de base de travail solide pour des recherches sur des traitements alternatifs.
En revanche, il ne faut pas écarter l’utilité de l’antibiotique pour soigner l’infection une fois celle-ci décelée.
Une baie aux multiples vertus
La canneberge est également reconnue pour ses multiples usages médicaux. Ainsi, la baie serait notamment recommandée pour soigner des maladies intestinales et pour traiter différents maux dentaires. De plus, la canneberge pourrait également diminuer les risques de maladies cardio-vasculaires et de cancer grâce à leur forte concentration de flavonoïdes.