Le fait divers est si rare que le New York Times lui a consacré une chronique. Aux Etats-Unis, une femme a donné naissance à des jumelles de deux pères différents. L’histoire de cette Américaine du New Jersey, relayée ce matin par Europe1, défile en boucle sur les chaînes d’infos outre-Atlantique.
C’est en réclamant une pension alimentaire à l’homme dont elle pensait qu’il était père des jumelles que T.M. s’est rendue célèbre. La justice, qui a ordonné un test ADN, s’aperçoit que l’homme en question est bien le père, mais d’une seule jumelle. Il ne paiera donc la pension que d’un seul enfant.
Mais comment expliquer une telle curiosité, demande le journaliste d’Europe1. Qui est le deuxième géniteur ? La clé du mystère tient en un mot : superfécondation.
Dans la même semaine, T.M. a eu des relations sexuelles avec le premier père et avec un deuxième homme. La durée de vie d’un spermatozoïde étant d’environ de 2 à 5 jours, l’Américaine a donc fécondé deux ovules avec des spermes différents.
Si ce cas n’est pas isolé - d’autres histoires du même type s’étant déjà produites -, la superfécondation est peu fréquente chez les humains. Une fois sur 13 000 grossesses à terme, rappelle un spécialiste, interrogé par le New York Times.