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Association Sparadrap

La migraine expliquée aux ados

Par Hugo Septier

Alors que la migraine touche un adolescent sur sept, une association vient de publier un guide illustré permettant de mieux appréhender la douleur. 

Images Distribution/NEWSCOM/SIPA
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En partenariat avec le Centre de la migraine de l’enfant et de l’adolescent (hôpital Trousseau, Paris), l’association Sparadrap vient de publier un petit guide illustré à l’attention des 13-18 ans atteints de migraines appelé « J’ai trop mal à la tête ».
En France, près de 15 % des adolescents sont atteints de migraines. En plus d’être confrontés à la douleur de façon régulière, ils suivent parfois un traitement loin d’être adapté à leurs maux. Ce document regorge d’information et de conseils utiles, destinés aux patients mais aussi à leur entourage.

 

Différencier migraine et céphalées de tension

Connaissez-vous la différence entre migraine et céphalées de tension ? Cette distinction est pourtant fondamentale afin de se soigner de la meilleure manière possible. « J’ai mal à la tête » aide les plus jeunes à faire la différence.
Alors qu’une migraine est définie comme un violent mal de tête accompagné de plusieurs symptômes (nausées, intolérance aux lumières trop fortes…), les céphalées de tension sont, quant à elles, moins fortes, lancinantes, elles n’empêchent pas l’arrêt d’une activité, voire l’immobilisation totale.

 

Si le guide insiste tant sur ce distinguo, c’est parce que les céphalées disparaissent simplement en s’allongeant un peu ou en mangeant, mais sans prise de traitement.
En revanche, il est tout à fait possible de traiter la migraine grâce à des médicaments prescrits par le médecin. Le plus souvent, il s’agira d’ibuprofène où d’anti-inflammatoires, extrêmement efficaces et à prendre dès le début de la crise. L'automédication, elle, n'est pas recommandée.

Des conseils pratiques pour éviter les crises

« J’ai mal à la tête » piétine également certains préjugés liés à la migraine. Non, ce n’est pas « du cinéma » et oui, il est possible de faire quelque chose pour y remédier. En revanche, de nombreux gestes utiles peuvent être effectués afin d’avoir moins mal à la tête. Ainsi, on apprend que l’exposition prolongée au soleil, l’hypoglycémie voire le manque de sommeil sont des facteurs aggravants. L’association Sparadrap conseille aussi aux adolescents de parler le plus possible de leurs crises afin d’obtenir des solutions, des parents notamment.

En France, près de 7 millions de personnes seraient touchées par des crises de migraine et près de 80% d’entre eux ne vont pas consulter.