La génération du baby-boom vit plus longtemps mais pas en meilleure santé. Dans leur rapport annuel sur la santé aux Etats-Unis, les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) consacrent un volet aux adultes nés après la Seconde Guerre mondiale. Le bilan n’est pas reluisant. Ils consomment plus de médicaments, et souffrent davantage d’obésité que leurs pairs nés 10 ans plus tôt.
L’espérance de vie des 55-64 ans s’est allongée d’un peu plus d’un an pour les Blancs, de près de trois ans pour les Afro-américains, relève le rapport, qui souligne également que La mortalité par cancer et maladies cardiaques a reculé. Les décès accidentels, eux, continuent de progresser, mais surtout cette population « est de plus en plus touchée par les maladies chroniques, qui sont la principale cause de décès et de handicap aux Etats-Unis », précisent les auteurs.
Source : Health, United States, 2014
Plus de détresse psychologique
Les maladies chroniques sont de plus en plus fréquentes chez les baby-boomers. Hypertension artérielle et hypercholestérolémie touchent désormais un senior sur deux. C’est la seconde pathologie qui a le plus progressé en dix ans. Les maladies psychiatriques n’épargnent pas non plus les 55-64 ans. La détresse psychologique sévère touche 4 % ce cette classe d'âge, contre 3 % il y a 10 ans.
Source : Health, United States, 2014
Reflet logique de ce mauvais état de santé : la consommation de médicaments. Les prescriptions d’antidiabétiques bondissent de 29 %, celles d’hypocholestérolémiants de 54 % dans cette tranche d’âge.
Source : Health, United States, 2014