Enquête au téléphone et face-à-face
Des enquêteurs traverseront tout Tahiti pour interroger des habitants préalablement choisis par tirage au sort. Les questions posées auront pour but d'en savoir plus sur la maladie et sur qui l'a contractée au sein de la population. À terme, l'idée est d'obtenir un chiffre précis du nombre de personnes ayant souffert de l'épidémie. Les enfants seraient notamment particulèrement touchés.
Dans un deuxième temps, une enquête téléphonique sera menée auprès de la population qui a été touchée par le virus, pour déterminer la fréquences des formes subaigües et chroniques de la maladie. En effet, chikungunya peut persister sous une forme chronique, par des douleurs articulaires généralisées, même quand la fièvre est retombée.
Et aussi en métropole
Un peu plus loin, en France métropolitaine, la recrudescence du moustique tigre Aedes albopictus, à l'origine de chikungunya, fait craindre une propagation plus étendue de l'épidémie, dans tout le territoire. 18 départements seraient aujourd'hui concernés, principalement dans le sud de la France, d'après le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire. À l'approche de l'été, une vigilance accrue s'impose. En Juillet dernier, plus de 100 cas avaient été enregistrés en métropole.