Enfant ou senior, malade ou bien portant, homme ou femme, l’activité physique s’impose comme le médicament universel à toutes les étapes de notre vie. Parmi elles, la grossesse est un moment déterminant pour la mère et l’enfant. Les femmes qui "bougent" durant cette période ont plus de chances d’accoucher par voie vaginale d’un bébé de poids normal.
Selon une étude menée à la Faculté des sciences de l'éducation physique et de la récréation à l'Université d'Alberta au Canada, et relayée par plusieurs quotidiens, le risque pour ces mamans sportives de donner naissance à un enfant trop gros serait réduit de 30 %. Et celui d’accoucher par césarienne serait diminué de 20 %.
Des conclusions obtenues grâce à une méta-analyse portant sur 28 études et 5322 grossesses. L'ensemble de ces travaux, publiés dans la revue Obstetrics & Gynecology, comparait des femmes ayant suivi des programmes d'activité physique prénatale - une séance de sport toutes les deux semaines - à des femmes soumises à un suivi médical standard.
Le poids des bébés à la naissance n’est pas anodin. La surcharge pondérale risque de se poursuivre à l’âge adulte, même si la maman ne présente pas cette caractéristique. Nés trop gros, les enfants peuvent alors souffrir de pathologies chroniques ou d’autisme.
A quand l’activité physique remboursée par la sécurité sociale ?