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Sept cannabinoïdes de synthèse placés sur la liste des stupéfiants

Le Ministère de la Santé à décidé, en raison de leurs effets néfastes sur la santé, de placer sept cannabinoïdes de synthèse sur la liste des stupéfiants. 

Sept cannabinoïdes de synthèse placés sur la liste des stupéfiants Marshall/REX Shuttersto/REX/SIPA




Par un arrêté daté du 19 mai 2015, la ministre de la Santé a décidé de placer sur la liste des stupéfiants un total de 7 cannabinoïdes de synthèse, en très grande majorité utilisés à des fins récréatives.
Cette décision  fait suite à la proposition du directeur de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) après la mise en évidence de la toxicité physique et psychique de ces substances.

 

Les mêmes effets qur le THC

En fait, ces cannabinoïdes de synthèse sont des substances ayant les mêmes effets psychoactifs que ceux du THC (Δ9-tétrahydrocannabinol), l’un des principaux composés actifs du cannabis. Ils se retrouvent le plus souvent dans des mélanges de plantes à fumer mais également dans les e-liquides pour les cigarettes électroniques.
Vendus sur internet, ils sont un danger potentiel pour les utilisateurs. Depuis leur découverte en 2008, les cannabinoïdes de synthèse sont en augmentation sur les marchés parallèles.

S’ils sont dangereux, c’est en premier lieu pour leur composition qui reste la plupart du temps douteuse. Selon la note publiée par l’ANSM, ses effets secondaires, nombreux, ont été rapportés par de nombreuses études mais également dans les forums de « clubbers », la cible principale de ces substances.
Ainsi, les effets sont de deux natures : des troubles psychiques (anxiété, idées suicidaires, paranoïa…) puis physiques (problèmes cardiovasculaires, hypertension artérielle, douleurs thoraciques…). De plus, les individus qui consomment ces cannabinoïdes seraient plus enclins que les autres à une dépendance.

En France, le nombre de fumeurs réguliers serait d’environ 6 % de la population et parmi eux, près de 25 % sont des mineurs. Selon eux, il s’agirait d’un bon moyen pour lutter contre le stress et la pression, des examens entre autres. Des chercheurs américains avaient mis en place une stratégie dissuasive pour stopper la consommation de drogues chez les plus jeunes. Entre autres, ils proposent une dépénalisation du cannabis afin d’en augmenter les prix tout en contrôlant le mieux possible les ventes.

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