Pas de répit pour les personnes allergiques aux pollens ! La saison se poursuit avec les graminées. Le RNSA, Réseau national de surveillance aérobiologique, publie son bulletin allergo-pollinique du 29 mai au 5 juin. La carte de vigilance ci-dessous montre que ce sont les pollens de graminées qui représentent le plus fort risque allergique, qualifié d’élevé à très élevé, sur l’ensemble du territoire.
* Le risque allergique prévisionnel est établi à partir des quantités de pollens mesurées, des prévisions météorologiques pour les jours à venir, du stade phénologique des végétaux et de l'intensité des symptômes constatés par les médecins chez leurs patients allergiques aux pollens.
D’autres allergènes présentent un risque faible
Par ailleurs, les pollens de pariétaire et d’olivier provoqueront respectivement un risque allergique allant de faible à localement moyen ; le chêne, un risque élevé. Quant aux pollens de plantain et d'oseille, ils seront « cantonnés à un risque allergique très faible à localement faible », indique le bulletin. Les allergiques aux pollens de tilleul doivent être vigilants, ces arbres, qui provoquent des allergies de proximité, débutent leur pollinisation.
Les graminées sont des plantes que l’on rencontre habituellement dans les prairies, sur les rochers, en forêt, dans l’eau, les fossés et accotements de routes, etc. Une faible concentration de graminées suffisant à déclencher une allergie, elles présentent donc un potentiel allergisant très élevé. La saison s’étend de mars à septembre, le pic dominant étant en juin, précise le RNSA.
