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Jusqu'à une tablette par jour

Le chocolat a un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires

Par la rédaction

Pour prendre soin de votre cœur et de vos artères, il n’est pas nécessaire de diminuer votre consommation de chocolat, bien au contraire.

SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

A en croire une étude publiée ce mardi dans la revue Heart, manger jusqu’à 100 g de chocolat noir, soit une tablette, par jour est associé à un plus faible risque de maladies cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). Et pour ceux qui préfèrent le chocolat au lait, faites-vous plaisir, car les bienfaits pour la santé sont aussi au rendez-vous.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs de l’université d’Aberdeen au Royaume-Uni ont suivi une cohorte de près de 21 000 hommes et femmes pendant 12 ans environ. Ces volontaires ont répondu à des questionnaires sur leur mode de vie et leur alimentation.

Selon les réponses à ces questionnaires, un participant sur cinq déclarait ne pas manger de chocolat. Chez les autres, la consommation variait entre 7 g et 100 g par jour. Une consommation qui diminuerait de 11 % le risque de maladies cardiovasculaires.

Une bonne hygiène de vie

L’étude rapporte par ailleurs que les plus gros mangeurs de chocolat sont jeunes, ont un IMC bas, n’ont pas d’hypertension artérielle ou de diabète, et font régulièrement du sport, tout en surveillant leur alimentation. Une bonne hygiène de vie qui pourrait expliquer cette différence entre les mangeurs de chocolat et les autres.

En parallèle, les chercheurs ont analysé les données de santé de plus de 157 000 personnes. Il ressort que les consommateurs de chocolat ont 25 % moins de risques d’AVC et une mortalité prématurée diminuée de 45 %.

Par ailleurs, les auteurs révèlent que le chocolat au lait n’est pas si mauvais que ça pour la santé de nos artères. « Cela pourrait indiquer que d’autres composés que les flavonoïdes, éventuellement liés au lait comme le calcium ou les acides gras, pourraient expliquer cette relation  », suggèrent-ils.

Les chercheurs soulignent, cependant, que ces travaux sont observationnels et qu'aucune relation de cause à effet n'est proposée.