La Commission européenne a autorisé la commercialisation du Gardasil 9, un nouveau vaccin contre les papillomavirus humains (VPH). Produit en collaboration par les laboratoires Sanofi Pasteur (filiale de Sanofi) et Merck, il couvre un plus large éventail de VPH que le Gardasil, actuellement utilisé.
Ce nouveau vaccin vise à prévenir les cancers touchant le col de l’utérus, la vulve, le vagin, l’anus, mais également des verrues génitales causées par des VPH.
D’après les conclusions des travaux publiées dans la revue Journal of the National Cancer Institute, le vaccin nonavalent Gardasil 9 protège contre neuf souches du papillomavirus humain (HPV). L’administrer vers 11-12 ans, avant une première exposition, permettrait d’améliorer significativement la protection. Dans le cas du cancer du col de l’utérus (responsable de 275 000 décès dans le monde chaque année), une bonne couverture réduirait de 80 % le nombre de cas, estiment les chercheurs. C’est dans la prévention du cancer du vagin (98 %) et de l’anus (96 %) que la vaccinatin se montre la plus élevée.
Une seule dose au lieu de trois
Initialement, la vaccination était prévue avec trois injections. Mais fin 2014, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommandait l’administration des vaccins contre les papillomavirus humains (HPV) pour les jeunes filles dès 9 ans, c’est-à-dire avant le début de l’activité sexuelle. « Vacciner tôt permettrait de n’utiliser que deux doses, ce qui représente une économie de taille pour les pays aux revenus modestes », précisait l’Organisation.
Plus récemment, une étude publiée dans le Lancet expliquait qu’une seule dose offrirait une aussi bonne protection que deux ou trois.
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