En 2014, près de 1 350 cas de légionellose ont été notifiés en France, dont 122 sont décédés. C’est le bilan de l'Institut national de veille sanitaire (InVS), qui a publié le bilan des cas de légionellose, ce mardi, sur son site internet. Un chiffre légèrement en hausse depuis 2013, où le pays avait connu 1 262 cas.
En outre, le taux de létalité en 2014 (9,5 %) est, lui, inférieur à 2013 (12,2 %), constate l’Institut. Le taux d’incidence des cas notifiés en France métropolitaine était de 2,0/100 000 habitants. Par ailleurs, le mode d’exposition le plus fréquemment rapporté était un voyage avec un séjour dans un établissement de tourisme pour 161 cas (12 % de l’ensemble des cas). Pour 5 % des cas (72), c’est une exposition dans un établissement hospitalier qui est en cause, contre 7 % en 2013.
Plus de cas dans l'est de la France
Le gradient « Ouest-Est » géographique montre que le taux d’incidence des cas notifiés de légionellose était toujours marqué. En clair, l’ouest du pays compte moins de cas de légionellose, avec une incidence de 0,8/100 000 habitants en Bretagne, que l’est de la France avec une incidence à 4,6/100 000 habitants en Franche-Comté.
Source : Insititut national de Veille Sanitaire
Des troubles respiratoires, digestifs et neurologiques
La légionellose est une infection respiratoire causée par des bactéries appelées légionelles (Legionella). Elles sont à l'origine de deux types de maladies humaines : la fièvre de Pontiac et la maladie des légionnaires. La dernière, plus communément appelée légionellose, se caractérise par des manifestations pulmonaires aiguës de type pneumopathies.
Les premiers symptômes de la légionellose pulmonaire ressemblent le plus souvent à une grippe et apparaissent progressivement en deux à trois jours. Des troubles digestifs peuvent également être observés (diarrhées, nausées et vomissements), ainsi que des troubles neurologiques (confusion, désorientation, hallucinations, voire coma).
Les signes de maladie pulmonaire apparaissent ensuite : difficultés respiratoires, fatigue au moindre effort, toux, fièvre élevée, etc. Dans la majorité des cas, l'évolution est favorable sous antibiotiques.