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Enquête Nationale sur la Santé des Etudiants

Un étudiant sur sept a vu sa santé se dégrader

Par la rédaction

La moitié des étudiants ne font pas de sport, et plus d’un tiers présentent des signes de mal-être. C’est le résultat de la dernière Enquête Nationale sur la Santé des Etudiants.

NIKO/SIPA
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Pas très actifs, pas très prudents et un peu déprimés. La Mutuelle des Etudiants (LMDE) publie les résultats de sa 4e Enquête Nationale sur la Santé des Etudiants (ENSE). La majorité des sondés (82 %) s’estiment en bonne santé. Mais ils restent nombreux à se rendre chez le médecin et à avoir des comportements à risque.

Seul un étudiant sur deux pratique une activité physique régulière. Ils sont même un tiers à ne jamais faire de sport. Côté alimentation, les sondés se montrent plus sérieux : une petite majorité affirme manger équilibré. La consommation d’alcool est encore plus prudente, selon les dires des jeunes interrogés en tout cas : 57 % d’entre eux seulement se seraient enivrés au moins une fois dans l’année.

Source : Enquête Nationale sur la Santé des Etudiants

Des généralistes très sollicités

Ils se disent prudents, mais leur santé ne s’en ressent pas forcément. Parmi les adhérents interrogés, 15 % déclarent avoir vu leur état général se dégrader au cours de l’année passée. Une donnée qui peut s’expliquer par le manque de sommeil : un sur cinq dort moins de 7 heures par nuit. Les étudiants semblent aussi assez mal dans leur peau : 26 % se trouvent « un peu trop gros » – alors que deux fois moins sont réellement en surpoids – et 37 % présentent des signes de mal-être psychologique.

Un grand nombre de sondés s’est rendu au moins une fois chez le généraliste (88 %). Dentistes et gynécologues sont régulièrement sollicités, révèle l’enquête.

Source : Enquête Nationale sur la Santé des Etudiants

Mais dans le même temps, les étudiants confirment le dicton « jeunes et insouciants » : seuls 18 % d’entre eux ont déjà subi un dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) au cours des 12 derniers mois, et 23 % un dépistage du VIH. Une majorité n’a jamais été se faire dépister.