Le tatouage à l’entrée des bars et boîtes de nuit pourrait bientôt s’avérer doublement utile. Deux étudiantes américaines en communication ont développé une micro-puce qui analyse le taux d’alcool contenu dans la sueur. Pour cela, elles ont dérivé un système déjà utilisé dans la mesure de la glycémie chez les diabétiques.
SafeStamp a reçu le soutien de la marque de bière Heineken. Il faut dire que le projet a de quoi intéresser : la micro-puce coûte un dollar et peut être intégrée aux tampons habituellement appliqués à l’entrée des boîtes de nuit.
Tout au long de la soirée, le dispositif envoie de petites impulsions électromagnétiques qui attirent les ions contenus dans la sueur. La puce analyse ensuite le taux d’alcool. S’il est supérieur à la limite légale (0,5 gramme par litre de sang), une LED s’éclaire en bleu, signalant au porteur du tatouage et à son entourage que la personne n’est plus en état de prendre le volant.
L’enthousiasme envers de tels projets est permis : selon la Sécurité routière, l’alcool est responsable d’un accident mortel sur trois. Chez un quart des jeunes (18-25 ans), l’alcoolémie excessive est responsable. D’ailleurs, depuis fin 2011, discothèques et bars de nuit sont tenus de garder à disposition des fêtards des éthylotests chimiques ou électroniques.