Elle avait 21 ans et étudiait à l'université Lyon 3. Elle est décédée dans la nuit du 3 au 4 octobre, des suites d'une méningite, a annoncé l'Agence régionale de santé (ARS) Rhône-Alpes.
Dans un communiqué, publié ce lundi, l'ARS précise avoir reçu le signalement d'un cas d'infection invasive à méningocoque (IIM) B, samedi 3 octobre. La jeune femme serait décédée quelques heures plus tard. « Les personnes ayant été en contact rapproché et prolongé avec cette jeune femme ont été identifiées, au sein de sa classe et de son entourage », a également indiqué l'agence sanitaire. Toutes se sont vues prescrire un traitement antibiotique préventif.
Maladie rare en France
L'ARS rappelle que ce type d'infection invasive à méningocoque est une maladie rare dans le pays. Selon les dernières données de l'Institut de veille sanitaire (InVS), le taux d'incidence dans le Rhône est de 0,78 cas pour 100 000 habitants.
La maladie se transmet via des sécrétions oro-pharyngées, en cas de toux, de postillons, et autres. Cette infection touche principalement les enfants et les adolescents, principalement lors des changements de saison.
Des symptômes non-spécifiques
Le 3 octobre dernier, à l'occasion justement de la Journée nationale contre la méningite, l'association Ensemble contre la méningite communiquait afin de sensibiliser parents et praticiens sur cette maladie, qui peut être foudroyante et dont les symptômes peuvent facilement être confondus avec ceux d'une banale infection virale. Nuques raides, sensibilité accrue à la lumière, tâches rouges sur le corps peuvent mettre la puce à l’oreille « C’est une sorte d'instinct que les parents ont face à la méningite. Ceux qui ont vu leurs enfants touchés par la maladie disent que le premier symptôme qu’ils ont remarqué est que l’enfant n’était pas comme d’habitude », expliquait Patricia Merhant Sorel, fondatrice d' Ensemble contre la méningite, à Pourquoidocteur.