N’avoir qu’un seul partenaire ne prévient pas forcément les infections sexuellement transmissibles. Les couples qui vivent une relation ouverte aux rapports sexuels extraconjugaux semblent tout autant protégés que ceux qui s’adonnent à un amour exclusif.
Telle est la conclusion d’une étude publiée dans la revue Journal for Sexual Health, menée sur 556 participants âgés de plus de 18 ans - 351 monogames et 205 polygames consentants (« consensually non-monogamous »).
Dire la vérité
Sur l’ensemble du groupe, 78 % des personnes se sont déclarées hétérosexuelles, 14 % bisexuelles, 4% homosexuelles. Les 4 % restant ont préféré décliner leur identité pour remplir la case « orientation sexuelle ».
Or, selon les conclusions des scientifiques, l’idée selon laquelle les relations à partenaires multiples pourraient augmenter le risque d’IST serait tout simplement fausse. En effet, ils n’ont observé sur ce groupe aucune corrélation entre les choix sexuels et le nombre d’IST enregistrées au cours de la vie.
En revanche, ils ont découvert que les monogames qui trompent leur partenaire sans le lui dire (soit un quart des personnes interrogées) ont davantage tendance à ne pas se protéger au moment du rapport sexuel extraconjugal, et à se faire moins dépister que les couples qui entretiennent une relation ouvertement libre.