Un site web dédié à la question donne aux parents, aux professeurs et aux enfants eux mêmes, un certain nombre de conseils pour traiter le problème. Najat Vallaud Belkacem, la ministre de l’Education nationale a aussi annoncé la mise en place un numéro vert, le 3020.
Son objectif : permettre aux victimes qui craignent de parler à leurs proches de discuter avec un adulte, ou à des parents de contacter le référent harcèlement académique, s’ils n’arrivent pas à une solution avec le personnel de l’établissement.
Dans tous les établissements
Pour diffuser le numéro le plus largement possible, et afin de marquer les esprits, la campagne s’appuie sur une vidéo poignante, qui montre un élève, le petit Baptiste, subir les moqueries de ses petits camarades. Le message est clair, il faut refuser le harcèlement sous toutes ses formes, et surtout il faut en parler. Une journée nationale organisée le 5 novembre prochain sera l’occasion d’insister sur ce point.
Si le harcèlement à l’école a toujours existé, il est aujourd’hui plus difficile à repérer et à encadrer, dans la mesure où il s’est désormais déplacé sur Internet et sur les réseaux sociaux.
Pour y faire face, le ministère encourage la mise en place de plans de prévention dans tous les établissements, avec des actions ciblées auprès des élèves et des équipes enseignantes et la diffusion d’outils pédagogiques pour mieux les informer sur les signes et la prise en charge du harcèlement.