De toxique "suspecté" pour la reproduction, il passerait à toxique pour la reproduction. C'est que demande l'Agence Française de l'alimentation pour le bisphénol A sur la base des effets sur la fertilité et sur le système reproducteur mâle et femelle constatés chez l'animal. Ce changement de classification permettrait de durcir les mesures concernant ce perturbateur endocrinien.
Désormais interdit en France dans la fabrication des biberons, le BPA se retrouve dans les emballages et lesd revêtements de boîtes de conserve ou de canettes. Le Parlement devrait voter dans les prochains mois une loi interdisant cette substance dans tous le contenants alimentaires. Quant à la procédure engagée par la France à l'échelle européenne, qui conduirait à un renforcement de la règlementation dans l'utilisation professionnelle du BPA, elle pourrait mettre deux ans avant d'aboutir.