Dans un communiqué de presse publié ce samedi, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) salue « la mobilisation immédiate et constante de tous ses personnels » face aux événements tragiques qui se sont déroulés dans la soirée du vendredi 13 novembre, « notamment des SAMU, des services d’accueil des urgences, des services de chirurgie et de réanimation ».
Les hôpitaux parisiens où sont les victimes
L'AP-HP indique, par ailleurs, que les victimes des attentats terroristes survenus dans l'est parisien (Xe et XI) et aux abords du Stade de France (Saint-Denis, 93) ont été principalement prises en charge dans les hôpitaux suivants :
- L’hôpital Saint-Louis, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, l’hôpital Européen Georges Pompidou, l’hôpital Henri-Mondor, l’hôpital Lariboisière, l’hôpital Saint-Antoine, l'hôpital Bichat et l’hôpital Beaujon.
Et à 13h00 aujourd’hui, elle confirme le bilan effroyable. En plus des 128 morts déjà recensés, 300 personnes sont prises en charge dans les hôpitaux franciliens dont :
- 80 personnes en situation d’urgence absolue,
- 177 personnes en situation d’urgence relative,
- 43 personnes impliquées (témoins ou proches) ont également été prises en charge. 53 personnes sont déjà sorties.
La majorité des personnes traumatisées
« En état de choc, la majorité des personnes sont atteintes de traumatismes divers et parfois multiples qui pourront nécessiter une prise en charge médicale dans la durée », écrit l'AP-HP. Pour rassurer les victimes et leurs proches, elle affirme toutefois « disposer des capacités nécessaires pour assurer leur prise en charge ».
A ce sujet, le Dr Christophe Prudhomme, urgentiste à l'Hôpital Avicenne (Bobigny, Seine-Saint-Denis), a aussi indiqué à Pourquoidocteur que « dès hier soir, l'Hôpital de Saint Denis (93) a mis en place des cellules d'urgence médico-psychologique (CUMP) avec des psychiatres et des psychologues » ouvertes à tout le monde. Beaucoup de personnes choquées s'y sont rendues instinctivement dans les minutes qui ont suivi les attentats.
Informations pratiques
Pour les personnes qui souhaitent des informations sur l'identité des victimes éventuellement hospitalisées à l'AP-HP sachez que vous pouvez appeler le : 01 40 27 40 27.
Les familles des victimes blessées ou décédées peuvent, pour leur part, se rendre à l’Ecole militaire (VIIe).
Et la Ville de Paris a mis en place un accueil dans les Mairies des Xe et XIe arrondissements.
L’Etablissement français du sang appelle à la mobilisation
Enfin, il faut noter que même si les ressources en sang sont jugées à ce stade suffisantes (voir le site internet de l’EFS), « la mobilisation des donneurs doit s’effectuer dans la durée dans les jours qui viennent », prévient l'Etablissement Français du Sang. 10 000 dons sont en effet nécessaires chaque jour, et tous les groupes sanguins sont recherchés.
Pour connaître la collecte de sang la plus proche de chez vous, vous pouvez vous connecter au site : dondusang.net
Les conditions pour le donner sont les suivantes : être âgé de 18 à 70 ans et peser au moins 50kg ; ne pas venir à jeun ; se munir d’une pièce d’identité pour un premier don.