L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) vient de recommander la prescription des pilules de deuxième génération en première intention mais le maintien des pilules de troisième génération chez les utilisatrices de longue durée en l'absence de facteur de risque. Cet avis fait suite à la décison du ministre de la Santé de dérembourser les pilules de 3 ème génératin à partir du 30 septmebre 2013. Marisol Touraine avait alors suivi la préconisation de la Haute autorité de Santé qui avait fait valoir un risque de thrombose veineuse deux fois plus élevé avec les pilules de dernière génération.
"Chez les femmes utilisatrices depuis une longue période d'un contraceptif oral de troisième génération ou d'un contraceptif oral contenant de la drospirénone, ces contraceptifs peuvent être maintenus dans la mesure où aucun facteur de risque connu de thrombose n'a été identifié", précise l'ANSM. L'agence sanitaire invite les médecins à rechercher tous les facteurs de risque lors d'une prescription d'un contraceptif oral.