De nouvelles flambées de choléra en Tanzanie. Depuis cet été, ce pays d’Afrique est confronté à une grave épidémie. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 10 000 personnes ont été malades et 150 sont décédées.
Dans le pays, une vingtaine de sont touchées. Mais c’est la capitale économique de ays, Dar es Salaam qui est la plus en difficulté. L’OMS indique par ailleurs que la région du Kilimandjaro et de Zanzibar – pour ne citer que les plus connus – signalent elles aussi des cas.
Le choléra est une infection diarrhéique aigue provoqué par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminée par le bacille Vibrio cholerae. Cette maladie infectieuse est hautement virulente et contagieuse. Après une incubation de 2 à 5 jours, le choléra peut provoquer la mort en quelques heures. Dans 80 % des cas, elle se soigne grâce à des sels de réhydratation orale. Mais ce traitement doit s’accompagner de mesures d’hygiène et d’assainissement pour réduire les risques de transmissions.
Pas de campagne de vaccination
Dans la région, le choléra est endémique. Les autorités y sont habituées. Mais cette fois-ci ils craignent l’arrivée de la saison des pluies qui devrait être plus intense que les années précédentes et pourrait accroître le risque de propagation. D’où la nécessité d’agir vite.
Aussi, fin octobre, deux experts de l’OMS ont été dépêchés sur place pour aider les autorités du pays à juguler l’épidémie. De son côté, l’OMS dans la région africaine a envoyé un expert de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour faire une analyse de la situation et donner des conseils techniques.
Pour le moment, l’OMS n’a pas recommandé la mise en place de campagne de vaccination, notamment parce que les stocks sont un niveau très bas en raison de l’épidémie en Irak.