Alors que l’état d’urgence national a été décrété au Brésil à cause du virus Zika, deux cas de contamination viennent d’être confirmés en Guyane et en Martinique, indiquent plusieurs sources d’après l’AFP. Les autorités régionales « sont mobilisées afin de surveiller et de limiter la dissémination du virus et de prendre en charge les personnes concernées », indique Le Monde.
Le virus entrainerait des malformations congénitales chez les nouveaux-nés, comme la microencéphalie. Elle se traduit par une boîte crânienne d’une taille anormalement petite, entravant le développement intellectuel correct de l’enfant.
Moustique tigre en cause
Le virus est transmis notamment par piqure de moustique tigre, également l'un des vecteurs du chikungunya et de la dengue. Fin novembre, le ministère de la Santé brésilien a confirmé qu’il existait un lien entre le virus Zika et les 1790 cas de microcéphalies suspects signalés à ce jour dans le pays. Les autorités ont donc décrété l’état d’urgence national dans le mois de décembre. Il est demandé aux femmes enceintes d’éviter les zones à risque, qui sont le Nordeste et la région de Sao Paulo.
Le gouvernement estime par ailleurs que 500 000 personnes auraient été contaminées par ce virus, qui ne se transmet pas d’homme à homme.
Symptômes similaires au chikungunya
Les symptômes dus au virus sont similaires à ceux du chikungunya, c’est-à-dire de la fièvre accompagnée de maux de tête, une éruption cutanée, des douleurs articulaires et musculaires ainsi que des symptômes digestifs. Mais les cas peuvent aussi être asymptomatiques. Il n’existe pas de vaccin pour se prémunir du virus Zika.
En plus de se protéger contre les piqûres de moustique dans les régions à risque, les populations peuvent veiller à détruire les foyers de prolifération de moustiques au sein des maisons ou des immeubles.