Balades au bord de la plage, apéro en terrase non-chauffée... Cette année, les températures hivernales tardent à s’installer. Un temps anormalement clément qui retarde l’arrivée de la grippe mais qui profitent aux bronchiolites, rhinopharyngites ou encore aux otites.
De fait, du 14 au 20 décembre, l’Institut de Veille sanitaire (InVS) a enregistré 49 consultations pour syndromes grippaux pour 100 000 habitants. L’année dernière à la même époque, l’InVS recensait 69 consultations pour 100 000 habitants. Une tendance similaire dans toute l’Europe.
Le virus de la grippe se propage lorsque le thermomètre affiche des températures proche du zéro, profitant que nos défenses immunitaires sont affaiblies. Par ailleurs, lorsque les températures sont basses, nous avons tendance à rester confinés et à ne pas ouvrir les fenêtres, ce qui favorise la transmission du virus.
Le vaccin reste d'actualité
Cependant, l’absence du virus de la grippe ne signifie pas que les maladies hivernales sont absentes, bien au contraire. Bien que l’épidémie de bronchiolite progresse plus lentement cette semaine, le pic a d’ores et déjà été dépassé dans le Nord et en Ile-de-France et devrait être atteint durant ces fêtes de fin d’année en Languedoc-Roussillon.
Néanmoins, ne nous réjouissons pas trop vite. Les médecins et experts de ces épidémies assurent que cette situation n’est pas exceptionnelle. Et ils l’assurent, l’épidémie de grippe aura lieu. Au risque de surprendre les plus vulnérables si les températures dégringolent brutalement. C’est pourquoi, ils rappellent qu’il est encore temps de se faire vacciner.