En matière de rituel de fin d’année, les résolutions sont à ranger avec le Père Noël : ce n’est pas parce qu’on n’y croit qu’on n’aime pas jouer le jeu. Et à ce petit jeu, la détente et le sport semblent caracoler en tête en 2016, révèle la Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire (FFEPGV).
Dans son baromètre Sport Santé, la FFEPGV révèle ainsi que « se réserver de vrais moment de détente » est en tête des bonnes résolutions 2016, puisqu’elle a été prise par 41 % des personnes interrogées. Juste derrière, l’incontournable « faire du sport » occupe la deuxième place, avec 34 %, en progression de 4 points par rapport à 2014.
Des résultats qui reflètent « la fin d'année difficile vécue par les Français, considère Etienne Mercier, de l’institut Ipsos qui a réalisé l’enquête. Une fin d'année fortement chargée émotionnellement, qui a pour conséquence que les Français privilégient plus qu'en 2015 des résolutions ayant trait à la décompression, au sport et au lien avec leurs amis et leur famille. »
Et surtout la santé
Au-delà des effets propres à une année 2015 jugée peu réjouissante, les résolutions sont assez stables depuis le premier baromètre réalisé en 2013. Et les préoccupations des Français semblent beaucoup tourner autour de la santé : en 2016, ils sont 22 % à vouloir prendre davantage soin de leur corps, 14 % à vouloir passer moins de temps devant un écran et 11 % à vouloir arrêter de fumer.
Décidés à prendre soin de leur santé, les personnes interrogées le sont d’autant plus qu’elles jugent leur état de forme sans complaisance excessive. Invités à se donner une note, ils sont ainsi seulement un tiers des hommes à se trouver « en très bonne forme », et seulement un quart des femmes.
Se résoudre à plusieurs
Ces résolutions seront-elles suivies d’effet ? On peut en douter : il suffit de voir avec quelle constance celles-ci ont tendance à se répéter année après année… Mais quelques astuces permettent de s’y tenir, notamment en parler à son entourage.
Oubliez donc les résolutions prises in petto, car les proches sont un vecteur d’encouragement important quand il s’agit de réaliser ses propres objectifs. C’est bien la raison d’être de ce rituel social qu’est la bonne résolution : on n’est jamais mieux servi que par autrui.