En matière d’ondes radioélectrique, la France s’en tire plutôt bien. D’après le dernier rapport de l’Autorité nationale des Fréquences (ANFR), les valeurs limites sont respectées sur tous les sites mesurés en 2014. Les relevés mettent toutefois en évidence quelques disparités entre les villes et les campagnes.
En effet, les niveaux de champs radioélectriques sont légèrement plus élevés en milieu urbain que chez les ruraux. Le même déséquilibre s’observe entre intérieur et extérieur, en défaveur du second. Mais dans l’ensemble des sites inspectés – 2 955 au total- les valeurs fixées dans le décret de 2002 sont respectées.
Dans 18 cas seulement, le niveau de champ mesuré a excédé 6 volts par mètre (V/m), à chaque fois en milieu urbain. La plupart du temps, la téléphonie mobile était responsable.
Des effets modérés sur la santé
Même lorsque les mesures sont normales, le téléphone mobile est de loin le premier contributeur des ondes radioélectriques. Bien que moins représenté à la campagne, il représente en moyenne 60 % des relevés. Lorsqu’ils sont réalisés en extérieurs, la part est encore plus élevée (75 %).
Des résultats rassurants, même si les ondes radioélectriques ont peu d’impact sur la santé. Toutefois, à haute dose, ces ondes peuvent réchauffer les tissus organiques et provoquer des symptômes similaires à la fièvre ou la chaleur.
Quant aux effets des téléphones portables, les travaux se multiplient même si un consensus est loin d’être atteint dans ce domaine. Selon le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), les ondes électromagnétiques – dont fait partie la téléphonie mobile – peuvent être classées comme « peut-être cancérogènes » pour l’homme, en raison d’associations avec des tumeurs cérébrales.