La famille « Toutfaux » commande des médicaments en ligne. Mais elle ignore que 62 % des produits pharmaceutiques disponibles sur Internet sont contrefaits. Ce constat a poussé l’Institut International de Recherche Anti-contrefaçon de médicaments (IRACM) à lancer une campagne vidéo. A travers l’exemple d’une famille, il tente d’alerter sur les risques d’achats en ligne non réfléchis.
Dans cette saynette de presque deux minutes, la vidéo suit la famille « Toutfaux ». Le fils de la famille souhaite prendre de la masse musculaire, la fille voudrait perdre du ventre. Deux semaines après la livraison des médicaments commandés en ligne, les adolescents se disputent sur leur manque d’efficacité.
Après les avoir envoyés dans leur chambre, le père s’adresse à son épouse. Les scénaristes font alors référence au manque d’efficacité de son traitement de la dysfonction érectile. Les faux médicaments sont « souvent inefficaces et parfois même dangereux », conclut l’IRACM.
Regardez la campagne vidéo
Trois signes d’alerte
La vente de médicaments en ligne est autorisée depuis janvier 2013 en France. A ce jour, 318 pharmacies proposent ce service. La liste est tenue à jour sur le site de l’Ordre national des Pharmaciens. Deux modes d’achat sont possibles : les médicaments disponibles sans ordonnance peuvent être livrés directement à domicile ; les patients peuvent aussi commander les médicaments accessibles sur prescription. Ils les retirent ensuite à l’officine, en présentant leur ordonnance.
Trois signes doivent alerter sur la présence de faux médicaments : des produits disponibles sur ordonnance en vente libre, des prix anormalement bas sans promotion, la présence de fautes d’orthographes ou d’informations en langue étrangère.