Alzheimer : une campagne vidéo pour aider les aidants

L’épuisement menace chez les aidants. 3 millions de personnes sont affectées par la maladie d’Alzheimer. L’immense majorité d’entre elles n’est pas malade mais accompagne les personnes diagnostiquées. Famille, proches : tels sont les aidants qui les soutiennent dans les tâches du quotidien. Mais ils sont encore peu reconnus. Dans une nouvelle campagne vidéo, l’association France Alzheimer et maladies apparentées dénonce les nombreux écueils dans leur accompagnement. « Ces proches, appelés aidants, voient leur vie profondément modifiée et doivent faire face à de nombreuses situations de blocage, souligne l’association. Aidons-les à avancer », conclut-elle.

Les blocages sont nombreux, mais le manque de répit figure en tête. Présents 24 heures sur 24, tout au long de l’année, les aidants font face à la menace d’un épuisement progressif. S’y ajoute la souffrance psychologique et matérielle. D’un côté, le rôle d’aidant favorise l’isolement social et le stress inhérent au suivi d’un malade. De l’autre, les proches doivent aussi faire face à la pression financière à laquelle. En moyenne, 1 000 euros restent à leur charge chaque mois. Pour gérer ces difficultés, les aidants jonglent souvent entre leur vie professionnelle et l’accompagnement.

La vie se fige autour du malade. C’est en quelque sorte ce que souligne France Alzheimer dans sa dernière campagne vidéo, diffusée à la télévision du 18 janvier au 19 février. Des tableaux « bloqués » s’y succèdent. Le spectateur y voit une famille dans différentes tâches du quotidien, immobilisée.

Regardez la campagne :

#AidonsLesAidants

Cette campagne vidéo se double d’une action sur les réseaux sociaux, avec le lancement du hashtag #AidonsLesAidants. L’objectif : sensibiliser le grand public au rôle clé des aidants.

Car les associations sont déjà sensibilisées à cette problématique, et plaident depuis plusieurs années en faveur d’un meilleur accompagnement. France Alzheimer propose ainsi une formation préalable, des groupes de soutien. Des plateformes de répit sont prévues, dans le cadre du Plan Maladies Neurodégénératives. Elles proposent une prise en charge physique qui permet aux aidants de se reposer et d’éviter l’épuisement.