Quand un banal jouet Kinder conduit à un drame. Ce week-end, une fillette de 3 ans et demi originaire de Toulouse est morte étouffée suite à l'ingestion du petit jouet d'un oeuf surprise en chocolat.
Elle jouait chez sa mère à Saint-Elix-le-Château, au sud de Muret, dans la banlieue toulousaine, lorsque l'accident domestique est survenu avec un jouet à roulettes. L'enfant avait pu être réanimée par les pompiers avant d'être admise à l'Hôpital Purpan de Toulouse, mais les lésions cérébrales trop lourdes ont entraîné son décès à l'hôpital. Pour éviter ce genre d'accident tragique, l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) a émis des recommandations.
Dans un document sur son site, l'Institut rappelle tout d'abord que la majorité des accidents par étouffement concerne les enfants de moins de 6 ans. « Votre enfant peut s'étouffer avec un grand nombre de petits objets et petits aliments, dès que ceux-ci sont à sa portée ». « A partir du moment où votre enfant grandit, joue et escalade, les cordons de vêtements et de rideaux ou les écharpes peuvent occasionner des étranglements », rajoute-t-elle.
Source : Inpes
Pour le nourrisson, l'Inpes appelle à veiller tout particulièrement à le coucher seul, sur le dos, sans encombrer son lit d'objets, comme des peluches ou des poupées avec lesquels votre enfant pourrait s'étouffer. Enfin, les sacs en plastique constituent un autre risque d'étouffement. Il faut donc les mettre les sacs en plastique hors de portée de votre enfant.
En France, près d'un jouet sur dix ne respecte pas les normes de sécurité d'après les contrôles de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). Le travail et les contrôles de ces inspecteurs a permis toutefois de ramener en six ans de 35 % à 18 %, la proportion des jouets dangereux.
D’après une étude américaine, les bonbons seraient la cause principale d’étouffement chez l'enfant. Dans 10 % des cas, ces accidents nécessitent même une hospitalisation.
Et les bonbons durs arrivent en tête de ce triste classement, représentant 16 % de ces accidents de la vie courante. Les bonbons mous, comme les guimauves, suivent juste derrière (12,8 %), puis viennent la viande (12,2 %) les os (12 %) et les fruits et légumes (9,7 %).
Par ailleurs, ces scientifiques se sont également intéressés au profil de ces petits gourmands. Résultat, l’âge moyen des enfants victimes d'un étouffement alimentaire est de 4,5 ans. Ces accidents ne touchent donc pas uniquement les tous petits, d'ailleurs, seulement 38 % des cas recensés l'ont été chez les moins d’un an.
Au final, entre 2001 et 2009, les urgences américaines ont traité environ 112 000 cas d’étouffement chez des enfants de moins de 14 ans, soit une moyenne de près de 12 500 interventions par an.