Après l’OMS, c’est au tour de la Fédération des sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (IFRC) de s’exprimer sur la menace que représente le virus Zika.
Dans un communiqué, l’organisation explique que le seul moyen de stopper la propagation de l’épidémie est de contrôler les moustiques vecteurs, de type aedes. Elle lance donc un appel aux dons afin de mettre en place les mesures nécessaires.
Moyens financiers
Parmi celles-ci, des interventions susceptibles de réduire les populations de moustiques, en s’attaquant aux lieux où ces insectes se reproduisent et prolifèrent. Les eaux stagnantes peuvent être traitées avec des larvicides, ou nettoyées et vidangées.
Autre priorité : « Interrompre totalement le contact entre ces vecteurs et les humains, en accompagnant cela de mesures pour réduire la pauvreté », en informant au mieux les populations et en leur donnant accès à des répulsifs et à des moustiquaires.
Dans les deux cas, des moyens financiers importants sont nécessaires. En communiquant sur le sujet, l’IFRC espère donc récolter jusqu’à 2,3 millions de dollars pour mieux protéger les personnes à risque.
Et elles sont de plus en plus nombreuses. En effet, depuis l’émergence du virus au Brésil, 23 pays et territoires ont enregistré des cas autochtones de Zika, principalement en Amérique Latine et dans les Caraïbes. La France est quant à elle directement touchée, via les DOM-TOM.