Un CHU, oui, mais lequel ? Cette année encore, le magazine What’s up Doc édite son classement des établissements universitaires qui font rêver les internes. Loin des gros hôpitaux de Marseille (Bouches-du-Rhône), Paris et Lille (Nord), les médecins en formation préfèrent des villes à taille humaine, où la vie est plus agréable. Pour la première fois depuis trois ans, les Hospices civils de Lyon (Rhône) sont devancés.
La ville portuaire de Nantes (Loire-Atlantique) récolte en 2015 l’adhésion des internes en médecine. Elle émerge le plus souvent dans les vœux d’affectation des étudiants, devant Lyon, Montpellier-Nîmes, Rennes et Bordeaux. Des villes où il fait bon vivre, comme le souligne le magazine. Mais « ce sont également les CHU où les directeurs sont dynamiques, et même le trio directeur – doyen – président de CME (commission médicale d’établissement) fonctionne bien », explique le Pr Guy Vallancien, membre de l’Académie de médecine, dans un communiqué.
La néphrologie plébiscitée
A l’inverse, les structures à l’organisation plus pesante comme Paris et Marseille sont délaissés des internes. Mais la palme de la plus grosse dégringolade revient aux CHU de Toulouse (Haute-Garonne) et Nancy (Moselle).
Du côté des spécialités, un changement intervient là aussi. L’ophtalmologie est devancée alors qu’elle était leader depuis trois ans. Cette année, les internes lui ont préféré la néphrologie.