Le virus Zika n’est pas incompatible avec l’allaitement. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a conclu que les femmes peuvent nourrir leur bébé au sein, même lorsqu’elles sont infectées. Cette notion fait partie des recommandations adressées aux autorités sanitaires des pays touchés par l’épidémie.
Des traces de virus Zika ont été détectées dans le lait maternel de deux mères infectées. Mais l’OMS considère que le risque de transmission vers l’enfant n’est pas prouvé. A l’heure actuelle, les femmes peuvent continuer d’allaiter selon le schéma recommandé par les autorités sanitaires : lait maternel exclusivement jusqu’à 6 mois. « Au vu des preuves existantes, les bénéfices de l’allaitement maternel pour l’enfant et la mère surpassent tout risque de transmission du virus Zika à travers le lait maternel », affirme l’agence sanitaire de l’ONU.
Sur les autres plans aussi l’OMS fait preuve de prudence. Elle a annoncé qu’il faudrait encore plusieurs mois avant de statuer de manière certaine sur le possible lien entre le virus Zika et la microcéphalie – malformation congénitale qui se caractérise par le sous-développement de la boîte crânienne – et le syndrome de Guillain-Barré. Depuis octobre 2015, 583 nourrissons sont nés avec un crâne à la circonférence trop faible au Brésil.