Un petit garçon de garçon de 5 ans est décédé la nuit dernière d’une infection invasive à méningocoque au centre hospitalier universitaire de Besançon. L’enfant vivait en Haute-Saône et a été transporté il y a trois jours pour être hospitalisé en réanimation, a indiqué l’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté.
Il était scolarisé dans une école maternelle à Saint-Loup- sur-Semouse. « L'ARS a identifié toutes les personnes ayant eu des contacts proches et répétés avec cet enfant dans son entourage familial et dans l’école maternelle, a précisé l’ARS dans un communiqué ajoutant que « ces personnes ont été invitées à se rendre chez leur médecin traitant pour prescription d’un traitement antibiotique préventif de courte durée ».
Par ailleurs, l’Education nationale a mis en place une cellule d’écoute dans l’établissement qui est resté ouvert. « Le médecin et l’infirmière de santé scolaire, actuellement sur place à l’école maternelle, assurent l’information des enseignants et des parents », a indiqué l’ARS qui a également envoyé un courrier aux parents des enfants non concernés par le traitement ainsi qu’aux médecins libéraux du secteur pour les informer de la situation.
Une infection peu contagieuse
Avec environ 700 cas par an, l’ARS explique que les infections invasives par méningocoque sont des maladies rares. La méningite est la forme la plus fréquente. Elle se traduit pas de la fièvre, des maux de tête, une raideur de nuque accompagnée souvent de vomissements et d’une gêne à la lumière. Face à ces signes, il faut consulter un médecin très rapidement.
Ces pathologies se transmettent de personne à personne par les gouttelette de salive. Elles sont très peu contagieuses car le germe est très fragile et ne survit pas dans l’atmosphère. « Il n’y a donc pas lieu de prendre des mesures particulières de désinfection ou de fermeture des locaux, et le traitement antibiotique préventif doit être réservé aux sujets ayant été en contact étroit, rapproché et prolongé avec la personne infectée, dans les 10 jours ayant précédé l'apparition des signes cliniques », précise l’ARS.