Pas même 24 heures. Ce 17 mars, au matin, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé la fin de l’épidémie en Sierra Leone. Une déclaration censée acter la fin de toutes les chaînes de transmission dans la région. Ce 18 mars, ces espoirs se voient douchés : deux cas ont été découverts en Guinée, exempte depuis le 29 décembre.
L’OMS a confirmé ces contaminations, qui ont abouti au décès des patients. Trois autres personnes pourraient avoir été infectées dans le Sud-est du pays, selon le gouvernement guinéen. Celui-ci a mis en place les mesures empêchant la propagation du virus Ebola. L’agence sanitaire de l’ONU a aussi déployé des équipes sur place. Elles auront notamment pour rôle d’identifier les personnes qui ont pu être en contact avec les malades.
Ce retour d’Ebola en Guinée marque un coup d’arrêt supplémentaire dans la lutte contre Ebola. Mais l’OMS s’est montrée lucide à ce sujet. 10 000 personnes ont survécu à Ebola. Le risque de transmission reste réel en partie parce que le virus persiste longtemps dans les fluides corporels. Des traces ont par exemple été retrouvées un an après l’infection dans le sperme d’hommes.
