Après un hiver doux, les premières fleurs éclosent. Les arbres à pollens bourgeonnent aussi. Ces premiers signes de l’arrivée du printemps ne vont pas faire que des heureux. Selon le Réseau national de surveillance des allergies (RNSA), la France peut s’attendre à un retour des rhinites allergiques. En douceur, mais bien réel.
La situation a déjà atteint le palier rouge dans les départements du sud de l’Hexagone. Tout le pourtour méditerranéen connaît un pic de pollens de cupressacées (cyprès, thuyas, genévriers). « Seule la pluie pourra apporter une accalmie », avertit le bulletin du 18 mars.
Ailleurs dans le pays, l’aulne se montre assez actif mais le risque est considéré comme moyen. Les traditionnelles graminées, elles, restent en faible quantité. « Il faudra surveiller les saules et les charmes dont la floraison a commencé ainsi que les bouleaux qui sont en train de préparer la leur », recommande le RNSA. Il est malheureusement trop tard pour entamer une désensibilisation, qui permet d'échapper aux symptômes classiques : rhinite allergique (nez bouché, qui coule, éternuements, démangeaisons), conjonctivite (yeux rouges qui piquent), voire crise d'asthme pour les plus sensibles.