L’enfant au cœur du livret des parents. Le ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes a dévoilé le nouveau document qui sera envoyé aux jeunes parents entre le 4e et 5e mois de grossesse du premier enfant. Le livret dispense des conseils pratiques et évoque des situations concrètes aux géniteurs.
D’une longueur de 16 pages, le fascicule s’adresse aussi bien aux couples qu’aux femmes dont la grossesse se déroule en solitaire. Il précise tout de même que lors d’une séparation, les prises de décisions doivent se faire au vu des conséquences sur l’équilibre et le développement de l’enfant.
Violences inutiles
Pour autant, le livret n’a pas pour objectif de culpabiliser les parents, bien au contraire. Il aborde les thématiques de l’épuisement et des punitions corporelles sans détour. « Frapper un enfant (fessées, gifles, tapes, gestes brutaux) n’a aucune vertu éducative », peut-on lire dans le document. La violence envers un enfant n’a d’autre conséquence que de générer du stress, et d’affecter potentiellement son développement personnel.
Ce livret est aussi l’occasion de revenir sur les droits des enfants, de la mère et la protection qui sont disponibles pour eux.
Il rappelle enfin que plusieurs rendez-vous sont proposés avant l’accouchement : l’entretien prénatal précoce, autour du 4e mois de gestation, qui permet une rencontre avec une sage-femme, ainsi que sept séances de préparation à la naissance et la parentalité. Ces entretiens sont intégralement pris en charge par l’Assurance maladie.