Liker tue. Sans verser à ces extrémités, les réseaux sociaux virent bien à la consommation abusive : un Français passe en moyenne 1 h 45 sur les réseaux sociaux. Vérifier ses notifications, ses likes et ses partages : voilà qui pourrait sembler anodine. Sauf si cela devient une addiction. Surfant sur l’air du temps, la chaîne YouTube Maître Chat revient en profondeur sur le phénomène avec une vidéo. Alors « Réseaux sociaux, tous accros ? » La réponse semble bien être positive.
Premier geste de la journée
Cet petit clip reprend les codes habituels des formats présentés sur la plateforme vidéo : des couleurs vives, une voix dynamique et des images en stop motion. Le tout agrémenté d’une dose d’humeur. Une apparence légère mais qui s’attaque à un problème de fond dans la société du XXIe siècle : l’addiction aux réseaux sociaux. Car au vu des sources que nous présente la société de production, Facebook, Twitter et autres Instagram semblent avoir le même effet sur le cerveau qu’un paquet de cigarettes.
Comme les fumeurs qui s’en grillent une au lever, consulter les réseaux sociaux est le premier geste de nombreux usagers : un sur deux admet y céder, révèle la vidéo. Le geste compulsif se poursuit tout au long de la journée, puisqu’en moyenne, les différentes pages sont ouvertes 14 fois. Et le temps passé sur les plateformes continue de progresser.
Regardez la vidéo « Réseaux sociaux, tous accros ? »
Des effets similaires aux drogues
Pour les plus sceptiques, l’ensemble des sources est détaillé dans le descriptif de la vidéo. Toutes sont en libre accès. Elles détaillent notamment le mécanisme de cette « addiction » du XXIe siècle. Tout commence par la présence d’un outil de comparaison sociale disponible en ligne. Le retour des réseaux sociaux provoque une réaction dans le centre de la motivation. S’y ajoute le fait que la vérification multipliée des plateformes rend leur usage encore plus fréquent, voire envahissant.
Une étude sur 20 usagers de Facebook a été encore plus loin. A l’IRM, l’équilibre entre les zones cérébrales qui régissent l’impulsivité et l’inhibition a été observé. Ces utilisateurs présentent des signes évocateurs d’une addiction, que l’on retrouve chez des consommateurs de drogue ou des joueurs impulsifs. Sans compter les effets délétères sur le sommeil et l'humeur : des études ont démontré que l'abus de réseaux sociaux avait tendance à dégrader la qualité du sommeil et à favoriser la dépression. Le sevrage, heureusement, améliore cela.