1 an d’essai
Être en bonne santé, âgé de 18 à 65 ans, vivre à proximité d’un des centres participants, voilà les critères auxquels doivent répondre les volontaires. Les femmes enceintes, les non-bénéficiaires de la Sécurité sociale ainsi que ceux participant simultanément à une autre recherche biomédicale ne peuvent pas participer. Cet essai se déroule sur une année et les volontaires recevront 9 à 15 injections. Une indemnisation à hauteur de 1000 euros est prévue.
Procédure contrôlée
Bien que la méfiance soit à son paroxysme après le drame de l'essai clinique de Rennes - qui a fait un mort et provoqué cinq hospitalisations - le Centre d’Investigation clinique tient à rassurer les plus septiques. Toutes les précautions sont prises. Les volontaires seront même suivis jusqu’à un an après la dernière injection.
Néanmoins, les chercheurs tiennent à mettre en garde : « Je tiens à décourager ceux qui voudraient postuler pour recevoir une protection contre le virus. C'est souvent l'une des motivations principales. Mais on ne peut en aucun cas estimer que participer à ces tests est une protection suffisante, déjà parce qu'on peut leur administrer un placebo, et ensuite parce l'efficacité du produit n'est pas encore avérée », explique Catherine Mutter, responsable du programme de Strasbourg sur France Bleu. Les personnes intéressées peuvent déposer leur dossier de candidature en ligne.