Le calendrier est bousculé, mais le site d’information gouvernemental sur la vaccination a vu le jour. Sa mise en ligne coïncide avec le lancement de la semaine mondiale dédiée à ce geste préventif. A travers ses différentes rubriques, Vaccination Info Service revient en détail sur les problématiques qui peuvent inquiéter les patients et n’évite pas les sujets plus épineux.
La preuve par les chiffres
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait annoncé en janvier le lancement d’un tel dispositif par l’Agence nationale de santé publique. Si la structure, qui fusionnera trois agences sanitaires, n’a pas encore vu le jour, le site Vaccination Info Service a bel et bien été mis en ligne. Il reprend la charte graphique du calendrier vaccinal et correspond en tout point au désir émis par la ministre : une information « fiable et transparente sur l’offre des vaccins ».
La première rubrique se veut informative et aborde les « questions de vaccination ». Parmi elles, l’intérêt de ce geste préventif. Le site, propulsé par l’Institut de prévention et d’éducation à la santé (Inpes), rappelle qu’il a permis d’éradiquer la variole et de faire fortement reculer la poliomyélite dans le monde. Deux maladies au lourd fardeau.
A ceux qui remettent en cause l’intérêt d’une couverture vaccinale soutenue, le site répond aussi par les chiffres : aux Etats-Unis, où le nombre de personnes immunisées contre la polio a reculé, une résurgence a eu lieu récemment. Alors que 1 000 cas ont été dénombrés en 1973, 21 000 cas ont été notifiés en 2013.
S’informer intelligemment
Vaccination Info Service n’hésite pas à jouer sur le terrain des personnes hésitant vis-à-vis de la vaccination. Il détaille l’impact de ce médicament sur l’organisme, sans faux semblant. L’intérêt de ce traitement préventif est bien de renforcer les défenses naturelles. C’est d’ailleurs pour cela que l’aluminium est utilisé depuis 1962, « sans danger » démontré.
Mais le site gouvernemental le reconnaît : comme pour tout médicament, des effets indésirables peuvent se manifester. Il souligne toutefois que « les études menées sur les vaccins ne montrent pas de risque plus important de développer une maladie après avoir été vacciné.»
Toujours dans l’optique d’une information claire, le site propose quelques conseils à l’intention des internautes qui souhaiteraient davantage de renseignements. Il va plus loin que les simples « liens utiles » et recommande à ceux qui se renseignent via Internet de se poser deux questions lorsqu’ils parcourent une page : quelle est la source et quelle est sa forme ? Le ton, le support, les rumeurs qu’il véhicule sont autant d’indices sur son orientation.
A ces interrogations générales s’ajoutent des entrées correspondant à chaque type de vaccination (polio, rougeole-oreillons-rubéole…) et à celles s’adressant aux voyageurs.
