Elle se loge partout et peut empoisonner nos beaux jours. La tique est de retour, alertent plusieurs journaux. L’hibernation terminée, l’arthropode reprend son cycle, passant de l’état de larve à celui de nymphe puis au stade adulte, explique Claudine Proust dans Le Parisien. Et à chaque étape, la bestiole se nourrit de sang. Celui des animaux mais aussi le nôtre.
Et c’est à ce moment-là que les ennuis commencent. Et qu’une simple balade en forêt peut se terminer en cauchemar.
Dans 10 % des cas, la tique est porteuse d’une bactérie capable de déclencher une maladie de Lyme. 28 000 personnes sont diagnostiquées chaque année. Cette infection peut avoir de graves conséquences si elle n’est pas traitée à temps.
Voilà pourquoi la prévention reste la meilleure arme pour lutter contre la borréliose. « Tout endroit rassemblant des arbres à feuillage caduc est un biotope propice », prévient dans Le Parisien, le Pr Benoît Jaulhac, responsable du laboratoire de bactériologie au CHU de Strasbourg. En clair, aucune région n’est épargnée y compris la région parisienne, comme, par exemple, le bois de Vincennes.
Après toute sortie en forêt, le spécialiste recommande de procéder, le soir même et le lendemain, à un examen du corps sous la douche en inspectant, particulièrement chez les enfants, les cheveux et l’arrière des oreilles. La tique doit être alors retirée avec son rostre, qui lui permet de s’accrocher sous la peau. Il faut ensuite désinfecter.
Mais si, au cours des jours suivants, une tache apparaît autour de la morsure ou si la personne se sent fébrile, il convient alors de consulter un médecin. Un traitement à base d’antibiotiques sera alors prescrit.
Première diffusion le 9 mai 2016