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Plus de 200 cas

Dengue : l'épidémie est déclarée en Nouvelle-Calédonie

Par Anne-Laure Lebrun

Avec plus de 200 cas recensés en Nouvelle-Calédonie, la propagation de la dengue est passée au stade épidémique. Une dizaine de communes sont touchées. 

mrfiza/epictura

L’épidémie de dengue est déclarée en Nouvelle-Calédonie en raison d’une multiplication du nombre de cas et la propagation du virus sur l’archipel, a annoncé ce mardi le gouvernement calédonien.

« Le foyer de dengue qui a débuté le 26 janvier s’est étendu à plusieurs quartiers de Nouméa. Depuis, 200 cas ont été répertoriés dont 16 confirmés le 24 mai », précise le gouvernement dans un communiqué de presse.

Il s’agit de cas de dengue de sérotype 1 (4 souches de dengue existe, ndlr) qui concernent pour l’instant, à Nouméa, les quartiers du Faubourg Blanchot, Ouémo, Vallée des Colons, Val Plaisance, Tuband et N’Géa. Quelques cas ont aussi été exportés dans d’autres communes telles que Dumbéa, Mont-Dore, Païta, Farino, Bourail, Koné et Pouembout.


Destruction des gîtes larvaires

Cette maladie infectieuse est transmise par la piqûre du moustique Aedes Aegypti, et aucun traitement antiviral n’existe mais un vaccin a été mis sur le marché. L’éradication du moustique est donc la seule méthode efficace. Pour cette raison, le gouvernement appelle la population à lutter contre la prolifération des moustiques en détruisant les gîtes larvaires, soit tous les récipients pouvant recueillir de l’eau de pluie comme les encombrants, les gouttières ou les pneus abandonnés.

Outre la lutte antivectorielle, la protection individuelle est également un moyen efficace pour enrayer la propagation du virus. Elle passe notamment par l’application de répulsif sur la peau et le port de vêtements long pour éviter les piqûres de moustiques.
Le gouvernement souligne également que les personnes présentant des symptômes (fièvre, douleurs articulaires, éruptions cutanés, céphalées) doivent consulter un médecin et éviter les déplacements « afin d’empêcher l’extension de l’épidémie et une persistance de la circulation virale pendant la saison fraîche ».

Dans le monde, cette maladie potentiellement mortelle atteint 500 000 personnes, dont une très forte proportion d’enfants.