ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Cancer du sein  : une molécule promet des thérapies plus ciblées

Inhibition de la prolifération

Cancer du sein  : une molécule promet des thérapies plus ciblées

Par Thomas Bourreau

Une nouvelle molécule découverte par des chercheurs britanniques serait efficace contre le cancer du sein. Elle permettrait de mieux cibler les cellules cancéreuses.  

gbh007/epictura

C'est un nouveau pas dans la lutte contre le cancer du sein. Une équipe de scientifiques de l'université d'Edimbourg vient d'identifier une molécule qui pourrait être efficace pour combattre ce cancer. Les résultats ont été publiés dans la revue Journal of Medicinal Chemistry.

Une molécule plus sélective

Les chercheurs écossais viennent de prouver que ECF506, la molécule en question, a la capacité de bloquer le développement et la prolifération des cellules cancéreuses. La particularité de ce médicament est qu'il est sélectif, c'est-à-dire qu'il ne viserait pas les cellules saines de l'organisme, contrairement au traitement par chimiothérapie. Ceci permettra de diminuer les effets secondaires observés durant les thérapies classiques. 

Mieux comprendre certains cancers

Actuellement le cancer du sein se traite de plusieurs façons : par chimiothérapie, par radiothérapie, par chirurgie et par des thérapies ciblées.

Selon le Dr Asier Unciti-Broceta, ces travaux permettront d'ouvrir plusieurs voies de recherche : «  ECF506 est le premier médicament d'une deuxième génération d'inhibiteur qui aideront non seulement à comprendre la complexité de certains cancers, mais aussi au développement de thérapies de combinaison plus sûres  ».

L'élaboration d'un traitement n'est en revanche pas pour tout de suite, cette molécule doit d'abord être évaluée par des essais cliniques.

Une femme sur 10 touchée au cours de sa vie 

Le cancer du sein est celui qui touche le plus de femmes en France. En 2015, 54 000 nouveaux cas et près de 12 000 décès ont été recensés. Une femme sur 10 développera cette maladie au cours de sa vie. S' il est dépisté à un stade précoce, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10.